Le grand patron des chasseurs conseille aux promeneurs de se promener « chez eux » pour éviter les accidents liés à la pratique de la chasse. Le point à travers notre article.
Convié ce vendredi 6 mai sur le plateau de LCP, dans l’émission Politiques à table, Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs a fait une exhortation au Français. Pour limiter les accidents de chasse, plutôt que d’aller en forêt, le grand patron des chasseurs conseille aux promeneurs de se promener « chez eux » pour éviter les accidents.
« Ils n’ont qu’à le faire chez eux, ils n’auront aucun problème ».
« Ils n’ont qu’à le faire chez eux, ils n’auront aucun problème. 85 % du territoire national est privé en France. La nature n’est pas à tout le monde », estimait Willy Schraen.
« Et les gens qui racontent ça, des mecs comme Jadot, des mecs comme Mélenchon, “tout est open, allez-y, promenez-vous, la nature est à tout le monde”, ce n’est pas vrai, ce n’est pas ça, la vraie vie », poursuivait-il, très sûr de lui.
Il en a également profité pour demander un peu plus de « tolérance » envers lui et ses pairs. Il n’a pas hésité en vue d’être plus clair, de faire une petite comparaison.
« Celui qui est flexitarien, celui qui est végan, celui qui est végétarien, dit-il, il ne me serait jamais venu à l’idée de lui faire la leçon de morale pour lui faire changer ses pratiques ».
Ces propos de Willy Schraen risquent de provoquer beaucoup de réactions, notamment de la part des fervents défenseurs des animaux et de la nature.
« Ce mec est un militant antichasse infiltré, c’est pas possible autrement 🤣 « , commente Hugo Clément.
« On peut toujours se prendre une balle perdue, mais rassurez-vous, vous avez beaucoup plus de chance d’être tué par un assassin en France que par un chasseur ».
Le ministère de la Transition écologique a dénombré 80 accidents de chasse dont 7 se sont avérés mortels sur la saison 2020-2021. L’un d’eux concernait effectivement un non-chasseur.
En février dernier, une randonneuse d’à peine 25 ans avait été tuée après avoir reçu une balle perdue d’une chasseuse de 17 ans.
« On peut toujours se prendre une balle perdue, mais rassurez-vous, vous avez beaucoup plus de chance d’être tué par un assassin en France que par un chasseur, rajoute Willy Schraen. Moins d’une personne par an, et c’est toujours un drame, décède à la chasse », concluait-il.