L’assouplissement de l’accès aux crédits immobiliers est une bonne nouvelle pour les acheteurs potentiels, les banques et les investisseurs étrangers. Cette mesure devrait stimuler le marché immobilier en France et encourager plus de transactions immobilières dans le pays. Plus de détails dans les prochaines lignes de notre article.
Le gouvernement a récemment annoncé son intention de faciliter l’accès aux prêts immobiliers. Cette mesure vise à aider les acheteurs potentiels à obtenir plus facilement un financement pour l’achat d’une propriété.
Le gouvernement prévoit de faciliter l’accès aux prêts immobiliers
« La chute du nombre de crédits immobiliers est une réalité confirmée, avec une baisse de 32% sur un an en février selon les chiffres de la Banque de France. Le ministère de l’Economie et des Finances serait enclin à assouplir les conditions d’octroi des prêts immobiliers« , selon Les Echos.
Le pouvoir d’achat immobilier des ménages a subi une forte érosion, les Français étant contraints de revoir à la baisse leur budget et leurs ambitions. Selon les notaires, « la chute est inédite depuis 15 ans ».
En effet, en s’endettant sur 20 ans avec une mensualité équivalant au tiers de leur revenu disponible, ils peuvent désormais acheter un logement de seulement 80 mètres carrés, soit 4 m2 de moins qu’en 2021.
Cette situation est en partie due aux recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), qui ont été rendues obligatoires le 1er janvier 2022.
Les banques sont désormais contraintes de respecter un taux d’endettement maximal de 35% pour les ménages (assurance incluse), ainsi qu’une durée maximale de crédit de 25 ans (27 ans pour certaines acquisitions dans le neuf ou en cas de lourds travaux, avec un différé d’amortissement de deux ans).
Les banques peuvent toutefois « déroger à ces règles pour 20% de leur production trimestrielle », rapporte bfmtv.com, dont 80% doivent être réservés aux acquéreurs de leur résidence principale.
Face à cette situation, les acquéreurs potentiels n’ont souvent pas d’autre choix que de revoir leur projet à la baisse, voire de l’abandonner.
Cette évolution a permis de débloquer certains dossiers.
Le taux d’usure, qui correspond au taux maximal auquel les banques ont le droit de prêter, a également été modifié.
« Calculé autrefois une fois par trimestre à partir des taux moyens des crédits débloqués au cours des trois mois précédents, il est désormais actualisé tous les mois depuis février et jusqu’en juillet« .
Cette évolution a permis de débloquer certains dossiers, mais elle ne règle pas le problème de fond.
Le ministre de l’Economie, soucieux de ne pas entraver l’accès au crédit et à la propriété pour les ménages solvables, a ordonné une évaluation de la norme HCSF en collaboration avec la Banque de France et les acteurs du secteur.
Si des changements doivent être effectués, une décision sera prise en concertation avec le gouverneur de la Banque de France lors de la prochaine réunion du HCSF en juin.
Pour l’heure, aucune information n’a filtré sur les évolutions potentielles de cette norme visant à prévenir les excès d’endettement. Bercy a confirmé cette information aux Echos.