Alors que son versement est attendu, le montant du fameux chèque alimentaire fait toujours autant tourner les têtes. On vous en dit plus…
Le versement de cette aide tant attendue des Français cet été fait beaucoup parler. Et pour cause : le montant du chèque alimentaire fait tourner les têtes. Le point à travers notre article.
A quand le versement de coup de pouce de l’Etat ?
A qui s’adresse le fameux chèque alimentaire ? Ce coup de pouce concerne « plus de 8 millions de Français » dont les plus modestes. A savoir les jeunes âgés entre 18 à 25 ans, à faibles revenus ainsi que certaines familles composées d’un ou plusieurs enfants, à faibles revenus.
« Jusqu’ici, peut-on lire dans les colonnes du JDN, l‘exécutif peine à dessiner les contours de cette promesse de longue date d’Emmanuel Macron«.
Les propos tenus par Marc Fesneau au micro de France info vont également dans ce sens.
« On a travaillé depuis deux ans sur le sujet, mais reconnaissons que c’est un sujet complexe, et que par ailleurs il y a eu des événements complémentaires dans l’intervalle, donc il peut y avoir eu un peu de retard », confiait-il.
Le ministre de l’Agriculture s’est voulu rassurant quant au fait que ce chèque alimentaire « verra bien le jour ».
« Il viendra plutôt dans la partie octobre-novembre, dans le projet de loi de finances », rajoutait-il.
Pourquoi le montant du chèque alimentaire fait-il autant tourner les têtes ?
Son montant fait jusque-là tourner les têtes. Il devrait être fixé autour de 60€, pour une enveloppe de 4 à 6 milliards d’euros de coût pour le gouvernement.
Cette aide financière devrait aussi contribuer à soutenir la rémunération des agriculteurs à hauteur de 85% du montant total du chèque alimentaire.
De nombreux députés de l’opposition ont en effet crié au scandale. La raison ? Tout simplement parce que ce montant est dérisoire par rapport à la forte inflation à laquelle la France fait face.
Beaucoup des produits de grande consommation ont vu leur prix augmenter du jour au lendemain. Certains foyers parmi les plus modestes ne peuvent désormais plus se les offrir.
Le chèque alimentaire doit permettre à ses bénéficiaires d’acheter des produits vertueux, définis par la loi Egalim. On fait allusion à des produits frais de qualité – biologiques ou labellisés – avec une priorité sur les fruits et légumes.
Si l’idée à de quoi séduire, Michel-Édouard Leclerc n’y croit pas trop. « Ce qui serait dommage, fait-il savoir, c’est que l’on fasse des chèques alimentaires pour les Français, qui soient dépensés dans les commerces les plus chers ».
« C’est un comble, si l’on fait un chèque alimentaire, c’est pour aider les gens qui ont peu d’argent, qui sont chez nous, chez Lidl, Aldi… », poursuit-il.