in

L’arnaque au garage fantôme : attention à cette escroquerie qui monte en puissance

Larnaque au garage fantôme : attention à cette escroquerie qui monte en puissance
© AFP

L’arnaque au garage fantôme : attention à cette escroquerie qui monte en puissance. Plus de détails dans les lignes qui suivent…

L’arnaque au garage fantôme : attention à cette escroquerie qui monte en puissance. C’est la combine bien ficelée qu’ont trouvée les automobilistes pour éviter les PV.

C’est quoi l’arnaque au garage fantôme ? Comment ça marche ?

C’est la technique imparable de certains malandrins afin de pouvoir rouler à toute allure sans jamais payer d’amende. Selon Le JDD, « ces derniers utilisent un véhicule appartenant à une société fictive, un garage le plus souvent ».

Autrement dit, ils conduisent des voitures qui n’appartiennent à personne… Cette arnaque est surtout observée en région parisienne et dans le Nord.

Les enquêteurs évoquent selon un article de 20 minutes, une « faille du système », un « angle mort ».

Ce stratagème est rendu possible grâce à Internet et la facilité avec laquelle tout un chacun peut créer une entreprise (l’adresse renvoie souvent à des terrains vagues ou des tours HLM) ou obtenir facilement un certificat d’immatriculation.

Comme l’a expliqué un policier de Roubaix dans les colonnes du JDD, il suffit aux escrocs de créer un garage fantôme par voie dématérialisée. Ensuite, de vendre des certificats de cession de véhicule avec le tampon de la société fictive.

Le futur usager n’a qu’à présenter ces documents à un centre agréé par l’État et il obtient l’immatriculation dudit véhicule.

Le nouveau propriétaire de la voiture paie le faux garagiste en espèce et n’est ainsi pas identifiable. Ce dernier prend une marge sur la vente sans avoir à la déclarer au fisc.

Cette escroquerie a fait beaucoup de victimes d’usurpation d’identités.

« Quand le véhicule est flashé, et que les PV sont émis… Soit l’amende est envoyée à la personne dont l’identité a été usurpée, soit à une personne, qui, littéralement, n’existe pas ».

Cette pratique frauduleuse fait beaucoup de victimes. Le Trésor public n’est pas le seul concerné. Le procédé inclut très souvent une usurpation d’identité pour les personnes concernées qui risquent gros dans l’histoire.

Un professeur d’université par exemple, s’est vu réclamer plus de 300.000€ d’amendes majorées, sans compter la perte de ses points de permis, rapporte toujours 20 minutes.

Un commercial doit aussi rembourser la coquette somme de 200.000€ pour des infractions qu’il n’a même pas commises. Et tout simplement parce que celui-ci se trouve à la tête d’une flotte de 270 véhicules.

Leur avocate a tout récemment attaqué le ministère de l’Intérieur devant le tribunal administratif de Paris. La défense réclame plus de 150.000€ de réparation pour le préjudice causé à ses clients.