L’appartement de ce couple de retraités occupé par des squatteurs après une location saisonnière. Ils y ont été chassés.
L’appartement de ce couple de retraités acheté un an plus tôt, occupé par des squatteurs après une location saisonnière. Alors qu’ils comptaient s’installer dans leur logement, les occupants refusent de partir. Pis encore, « ils ont changé les serrures ».
« Des personnes qui occupent illicitement l’appartement de ce couple de retraités n’ont plus voulu partir après une semaine de location » !
A 2 jours de la fin du bail saisonnier, les occupants les ont informés de leur intention de ne pas vouloir quitter les lieux. Depuis le 29 novembre dernier, Dominique et Raymond vivent un véritable cauchemar.
« Des personnes qui occupent [l’appartement] illicitement, n’ont plus voulu partir après une semaine de location et par dessus tout, ils ont changé les serrures pour qu’on ne puisse pas y accéder« , raconte Dominique.
Ils « se sont installés impunément, comme s’ils étaient chez eux, comme si cela leur appartenait » dénonce le couple de retraités. « C’est impensable. »
S’ils ont rapidement prévenu les autorités, personne ne leur a tendu la main. Ces dernières n’ont même pas pris la peine de faire le déplacement pour faire état de la situation.
Ce qui a poussé les retraités à engager des poursuites contre les occupants de leur appartement.
Malencontreusement, le couple ne peut pas compter sur la nouvelle loi dite anti-squatteurs qui permet aux propriétaires de retrouver leur logement sans passer par une longue procédure judiciaire.
Les squatteurs sont protégés par la trêve hivernale.
« Ils sont entrés dans le logement légalement« , a fait savoir l’avocat du couple Maître Jean-Baptiste Politano.
« Peu importe la durée du bail, ils sont entrés avec un bail valide ». De ce fait, ils ne sont pas considérés comme étant des squatteurs aux yeux de la justice.
« Il faut passer obligatoirement par le droit civil classique pour obtenir un titre d’expulsion », indique l’avocat.
Protégés par la trêve hivernale, il est impossible de les déloger avant le 1er avril. Sinon, une audience devant le juge est prévue pour le 10 janvier prochain.