En réponse à la succession de violences urbaines causées par la mort de Nahel, la suppression des allocations familiales est réclamée pour les parents des délinquants, Emmanuel Macron prend position. Il Est Encore Temps vous en dit plus dans les prochaines lignes.
La suppression des allocations familiales réclamée pour les parents des délinquants, Emmanuel Macron prend position
Rappelons qu’1/3 des émeutiers étaient des mineurs. Jordan Bardella, le président du Rassemblement national a d’emblée proposé de « supprimer les allocations familiales aux parents de mineurs multirécidivistes lorsque des carences éducatives sont avérées », lors de son passage sur Cnews.
« Les parents sont responsables des enfants de 13 ans, on peut leur supprimer les allocations sociales », réagissait pour sa part Éric Zemmour auprès d’Europe 1. « Les parents c’est la base. Il faut un bâton et une carotte. Notamment supprimer les allocations familiales », soulignait quant à lui sur NRJ, Meyer Habib, un député apparenté Les Républicains.
« J’avais porté une loi qui supprimait les allocations familiales aux parents des enfants délinquants, abrogée sous François Hollande », rappelait Éric Ciotti.
« L’allocation familiale, c’est pour s’occuper de la famille(…) Quand les parents sont incapables d’exercer leur autorité parentale, je ne vois pas pourquoi la société leur verserait des allocations familiales« , ajoute le chef de file de la droite au Sénat, Bruno Retailleau.
« Il faudrait qu’à la première infraction, on arrive à sanctionner financièrement et facilement les familles », déclarait le Président de la République durant une réunion avec des policiers de la BAC.
« Une sorte de tarif minimum dès la première connerie ».
Mais comme il l’a fait savoir, il n’est pas très favorable au retrait des allocations familiales. Le chef de l’Etat suggère d’instaurer « une sorte de tarif minimum dès la première connerie ».
Il y a « peut-être un laisser-faire de la part d’une minorité de parents », mais « la société est de moins en moins aux côtés des familles », explique auprès de La Dépêche, Mireille Lachaud (Familles de France). « Il y a un problème quelque part mais celui-ci se situe aussi bien au niveau de l’Etat que des familles. », Conclut la responsable associative.