Promulguée après un rejet massif, l’âge de départ reculera à 64 ans en 2030. La réforme des retraites est un sujet qui préoccupe de nombreux fonctionnaires, car elle affecte leur avenir financier. Malheureusement, la réforme a des conséquences négatives pour eux. En effet, les fonctionnaires sont confrontés à plusieurs changements qui leur retirent des avantages et les obligent à travailler plus longtemps.
Mauvaise nouvelle pour les fonctionnaires : la réforme des retraites les met dans une situation bien difficile. Découvrez plus de détails dans les lignes qui suivent…
La réforme des retraites met les fonctionnaires dans une situation difficile
La réforme des retraites promise par Emmanuel Macron ne change finalement rien aux règles de calcul actuelles pour les fonctionnaires.
Cependant, l’âge de départ à la retraite sera reporté à 64 ans en 2030 pour les fonctionnaires sédentaires, avec une augmentation progressive de trois mois par an à partir de septembre 2023.
Les fonctionnaires et les agents des régimes spéciaux seront les plus touchés, devant travailler deux ans de plus.
Les fonctionnaires des catégories actives verront également leur âge de départ progressivement relevé à 59 ans pour les actifs et à 54 ans pour les « superactifs ».
La durée de cotisation nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein sera également allongée, avec un calendrier accéléré à raison de trois mois par an.
En revanche, les règles de surcote et de décote restent inchangées, avec des âges d’annulation de la décote fixés à 67 ans pour les fonctionnaires sédentaires, 62 ans pour les catégories actives et 57 ans pour les « superactifs ».
Le dispositif des carrières longues va être adapté pour permettre aux fonctionnaires ayant commencé à travailler tôt de partir plus tôt à la retraite.
Les nouvelles bornes d’âge vont permettre aux fonctionnaires de partir plus tôt en fonction de l’âge de début de carrière.
La retraite progressive est étendue au secteur public
De plus, les fonctionnaires pourront prolonger leur carrière jusqu’à 70 ans, avec la possibilité de cumuler leurs années de « service actif », même s’ils ont changé de métier durant leur carrière.
Cette mesure vise à favoriser l’allongement de la vie professionnelle des fonctionnaires et à systématiser les possibilités de poursuite d’activité.
La clause d’achèvement est supprimée pour les fonctionnaires des catégories actives, leur permettant de conserver leurs droits acquis et de partir en retraite anticipée même en cas de mobilité.
La retraite progressive est étendue au secteur public, permettant aux agents publics en fin de carrière de travailler à temps partiel tout en touchant une partie de leur pension de retraite.
Les agents devront justifier d’une durée d’assurance minimum et atteindre un âge minimal pour en bénéficier, et cet âge sera progressivement avancé jusqu’à 62 ans en 2030.
Les mères de famille pourront bénéficier d’une surcote de pension pouvant aller jusqu’à 5 % en dépassant les 43 annuités requises grâce aux trimestres validés pour la maternité et l’éducation des enfants.
Les enseignants du premier degré pourront partir à la retraite dès leur date anniversaire, sans attendre la fin de l’année scolaire, comme c’est le cas actuellement.