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La propriétaire d’une maison squattée expulse elle-même les occupants, elle est poursuivie en justice

La propriétaire dune maison squattée expulse elle-même les occupants elle est poursuivie en justice
© Getty images

La propriétaire d’une maison squattée expulse elle-même les occupants, c’est elle qui finit par être poursuivie en justice. Les détails.

La propriétaire d’une maison squattée dans l’Aude expulse elle-même les occupants, elle est poursuivie en justice. C’est ce lundi 25 juillet que cette affaire quelque peu réaliste, a été révélée par la chaîne CNEWS.

La propriétaire d’une maison squattée à Carcassonne expulse les occupants, elle est convoquée par la justice.

Cela fait plusieurs mois que ses locataires ne payaient plus le loyer. Ras-le-bol de la situation, Maria, propriétaire d’une maison près de Carcassonne, dans l’Aude a profité de leur départ en vacances, pour faire changer les serrures et reprendre possession de son bien.

« J’ai vidé la maison, entièrement. Et quand ils sont rentrés de congés, ils ont appelé la police. Ils ont fait un constat d’huissier, j’ai été convoquée et on est en pleine procédure », raconte la propriétaire auprès de la chaîne d’information en continu.

Rappelons que la loi française protège les squatteurs. Malgré cette surprenante législation, Maria révèle avoir fait « un calcul » bien simple.

« J’ai pensé à la trêve hivernale, j’ai pensé à ce qui allait se passer derrière, à l’argent que j’allais perdre surtout ».

« Parce que ça fait déjà 5 mois que c’est moi qui comble le crédit et eux ne me payent pas. Je me suis dit, je vais me retrouver à plus de 20 000 euros. Je n’étais pas prête à les perdre« , confiait Maria.

7 ans d’emprisonnement et 100 000€ d’amende de risques.

Pour avoir pris cette décision, Maria risque jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000€ d’amende, pour être rentré dans sa propre maison, retirée les affaires de ses locataires et avoir changé les serrures. Elle peut être inculpée pour un vol par effraction.

L’avocate du couple de squatteurs, Maître Dounia Hamchouch, a dénoncé l’attitude « inacceptable » de la propriétaire. « La justice privée n’avait pas sa place en France », vociférait-elle.