La calvitie, un problème de rigidité cellulaire : les chercheurs ont trouvé une solution révolutionnaire. On vous fait le point ici.
La calvitie, un problème de rigidité cellulaire : les chercheurs ont trouvé une solution révolutionnaire
Beaucoup perdent leur chevelure lorsqu’il commence à gagner en âge. La calvitie est souvent en cause. Connue également par le terme d’alopécie androgénétique, ce phénomène affecte 3/4 des hommes et 1/4 des femmes de plus de 70 ans.
Comme révélé par des chercheurs de l’Université Northwestern aux États-Unis, la perte de cheveux est souvent liée à la rigidité des cellules souches qui augmente avec l’âge. Cela les empêche à renouveler le cycle cellulaire et par conséquent, à produire de nouveaux cheveux.
Les scientifiques auraient trouvé une solution (plus particulièrement chez la souris) : un microARN inhibant la production des protéines à l’origine de cette rigidité cellulaire.
Une fois bloquées, les cellules souches continuent ainsi à produire des cheveux en pleine santé et ce, peu importe l’âge de la personne concernée.
Cette découverte a été publiée en mai 2023 dans le journal scientifique de l’Académie américaine des sciences PNAS.
“Nous ne créons pas de nouvelles cellules souches », expliquait l’auteur de l’étude Rui Yi, professeur de dermatologie à l’Université Northwestern. Nous stimulons celles qui sont déjà là pour qu’elles commencent à produire du cheveu.”, poursuit-il dans le communiqué, relayé sur le site sciencesetavenir.fr
“Puisqu’il existe la possibilité d’injecter ces microARN directement dans la peau, la prochaine étape sera de tester si un traitement localisé peut stimuler la production de cheveux.”, ajoute-t-il.
“Elles commençaient à produire de nouveaux cheveux après 10 jours de traitement ».
« Souvent nous avons encore de ces cellules souches, mais elles n’arrivent plus à faire des cheveux.”
Selon toujours Rui Yi, “Elles commençaient à produire de nouveaux cheveux après 10 jours de traitement ». Un traitement qui fera l’objet d’essais préliminaires sur des souris avant d’être évalué chez l’humain, annonce l’équipe de chercheurs.