Pour cette maman, c’est devenu une habitude. Malgré les regards pesants, l’étiquetant de « mauvaise mère », lorsqu’elle traverse l’allée pour rejoindre sa cabine en première classe, elle choisit sans le moindre « regret » de laisser son enfant en classe économique.
« Ma fille est seule en classe éco et moi je suis en classe Affaire.»
À chacun de leurs voyages, Andrea Dixon et sa fille embarquent à bord du même avion, mais elles ne s’asseyent pas côte à côte. Vous allez comprendre pourquoi !
C’est parce que la mère de famille regagne avec fierté la première classe après que sa fille de 16 ans a fini de rejoindre la classe éco.
« Rien ne peut me persuader de rejoindre ma fille sur un siège étroit dans une cabine avec des centaines d’autres voyageurs pour un vol long-courrier », assure Andrea Dixon.
« Avant le décollage, j’explique toujours à un membre d’équipage que ma fille est seule en classe économique et que je serai en classe Affaire. Je donne également à l’équipage mon numéro de siège », ajoute celle qui officie comme journaliste pour Insider.
« Sans éprouver le moindre regret », Andrea Dixon parcourt joyeusement l’allée, pour retrouver son « siège convertible en lit » et le bon repas qui l’attend.
Les avantages dont elle fait bénéficier sa fille.
Néanmoins, elle ne manque pas de faire profiter les « avantages et gratuités de (son) statut » à sa fille.
« Il n’y avait pas de file d’attente au comptoir de la classe Affaires et le personnel s’est empressé de nous enregistrer ensemble, même si le laissez-passer de ma fille était réservé à la classe économique », relate-t-elle en faisant allusion à leur récent vol Sydney-Londres sur British Airways.
« Une fois, j’ai enregistré ses bagages. Je n’avais qu’un seul petit bagage et elle (sa fille, NDLR) en avait deux gros. Les trois bagages portaient la mention “priorité première classe” et elle n’a pas eu à payer de supplément pour l’enregistrement de ses bagages », ajoute-t-elle.
Une fois à bord, elle lui partage aussi « le sac qu’on nous donne gratuitement en classe Affaires ».
Elle passe la voir de temps en temps. « Parfois, je la trouve simplement en train de dormir. Autrement, nous n’avons aucun contact entre le décollage et le débarquement »