Inquiétudes : les prix de nombreuses denrées alimentaires vont encore augmenter, la bouteille d’huile de tournesol pourrait doubler,… Mais pas que ! Cette hausse de prix s’étendra vers le pain, les pâtisseries, les œufs, la viande, le beurre, la farine, etc.
Inquiétudes : les prix de nombreuses denrées alimentaires vont encore augmenter les semaines à venir, annonçait ce dimanche Arnaud Rousseau, le vice-président de la FNSEA dans la matinale de Jean-Pierre Elkabbach.
« Les prix vont continuer à grimper » !
«Les prix vont continuer à grimper car les agriculteurs mettent du carburant dans leur tracteur, comme tous les Français pour leur voiture, ils utilisent un certain nombre de produits, les engrais, qui augmentent très fortement à cause du coût de l’énergie », indiquait-il.
Tout ceci se répercutera fatalement sur les prix dans les commerces. La guerre en Ukraine est en grande partie responsable de cette situation étant donné son statut de pays exportateur de différents produits à l’échelle européenne.
«En prenant l’exemple de l’huile, la bouteille d’huile de tournesol vaut autour de 1,50 euro. Elle a commencé à augmenter et elle va continuer pour atteindre probablement 3 euros d’ici les prochains mois», prévenait Arnaud Rousseau.
Si la hausse du blé se répercute sur la farine, le prix du pain en sera impacté aussi.
« Si la farine prend 30% d’augmentation, la baguette, quant à elle, ne va pas augmenter du même pourcentage. Elle pourrait tout de même grimper de 5 ou 10 centimes ». Et c’est d’ailleurs déjà le cas dans plusieurs boulangeries.
« Le pire c’est pour les producteurs de porc(…) ils vont finir par mettre la clé sous la porte s’ils ne sont pas aidés… »
Etant donné les besoins en blé, colza, maïs ou soja pour nourrir les volailles. Il faut également s’attendre à une augmentation du prix de la viande, des œufs…
« Le pire c’est pour les producteurs de porc ! Leurs marges étaient déjà faibles, mais avec la guerre en Ukraine, ils vont finir par mettre la clé sous la porte s’ils ne sont pas aidés… », estime Cédric Henri, Président de la FDSEA 35 et agriculteur.
« Très bientôt », affirme encore Cédric Henri, on pourrait voir le prix du jambon et autres pièces de viandes issues du porc grimper en flèche, « peut-être même de 30%, à terme ! », estime-t-il.
Le lait pourrait, à terme, augmenter, et avec lui la crème et le beurre. Si le lait, le beurre, la crème, les œufs et la farine pourraient augmenter, avec la hausse du coût de l’énergie, le prix des gâteaux des boulangers augmenterait automatiquement.