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Inflation : voici les 10 produits du quotidien dont les prix ont le plus flambé

Inflation : voici les 10 produits du quotidien dont les prix ont le plus flambé
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Inflation : voici les 10 produits du quotidien dont les prix ont le plus flambé selon IRI France. Plus de détails dans nos prochaines lignes.

L’inflation ne cesse de mener la vie dure aux Français, voici pour vous les 10 produits du quotidien dont les prix ont le plus flambé en août, selon le cabinet d’analyse IRI France. La palme de la hausse revient tout particulièrement aux viandes surgelées avec +28,74%. Les détails ici.

Voici ces produits ayant été les plus impactés par l’inflation.

En seconde position, on retrouve les steaks hachés (avec +21,82%), suivi des pâtes alimentaires (avec +19,78%).

Viennent ensuite les emballages alimentaires (+18,35%), les mouchoirs en papier (+18,21%), les pâtes ménagères (+17,57%), les plats cuisinés à base de pâte (+17,33%), les essuie-tout (+16,69%), les margarines (+16,38%) et enfin, les cafés torréfiés (+16,01%) en dernière position.

Sur un an, l’inflation des produits alimentaires de grande consommation frôle ainsi les 8%. En juillet, elle était déjà de 6,71%.

« La forte augmentation de prix des viandes est liée à l’augmentation des prix des céréales, qui constituent les aliments de base des animaux », a fait savoir Emily Mayer, experte de la grande consommation au sein du cabinet IRI France.

L’augmentation du prix des pâtes est par contre, la conséquence de la conjonction de plusieurs événements.

« L’inflation était déjà perceptible à la rentrée 2021, commente Emily Mayer. Il y a d’abord eu cet été-là les grosses sécheresses au Canada, qui ont généré de faibles récoltes de blé dur ».

« Et comme la demande mondiale n’a pas baissé, les prix se sont envolés. Puis, il y a eu, en février, la guerre en Ukraine, qui a aggravé la tendance inflationniste », entrait-elle dans les détails.

« Les prix vont continuer à augmenter(…) On devrait finir l’année avec une inflation autour des 9% »

« Les prix vont continuer à augmenter car le contexte est exceptionnel », avance-t-elle et parce que « les discussions entre les industriels et les distributeurs, qui se terminent en général au 1er mars, n’ont jamais cessé », argumentait-elle son hypothèse..

« Et comme elles se déroulent régulièrement, elles s’adaptent à l’évolution des coûts des matières premières. Et comme elles augmentent régulièrement, , prévient Emily Mayer.

La hausse des prix est là où on s’y attend le moins. « Les marques nationales subissent moins l’inflation que les marques de 1er prix ».

« Ils sont plus inflationnistes dans la mesure où ce sont des produits dont les prix sont exclusivement basés sur les coûts de fabrication. Là, on ne peut pas jouer sur les frais de publicité ou de marketing », explique-t-elle cette situation.

« L’écart entre les deux enseignes les plus chères et les deux enseignes les moins chères frôle les 24 points », révèle l’étude en question.