Depuis l’automne 2022, les tickets de caisse s’alourdissent de plusieurs euros à chaque passage obligeant ainsi de nombreux ménages à des sacrifices alors que les prix vont continuer à s’envoler dans les rayons au moins jusqu’au mois de juin.
Se nourrir coûte aujourd’hui de plus en plus cher. Ce que ne manquent pas de confirmer les chiffres de l’Institut national des statistiques (Insee). En janvier 2023, par exemple, les prix de l’alimentation ont connu une hausse moyenne de 13 % en un an. Vers une hausse de prix allant jusqu’à 25% sur les courses à partir de ce mois de mars, « côté inflation, ça va malheureusement saigner », prédit Olivier Dauvers !
Inflation : le PDG de Système U annonce une hausse de prix de 25% sur les courses à partir de mars !
Rappelons que les négociations entre producteurs, transformateurs et distributeurs ne prennent fin que ce 1er mars 2023 à minuit. Les hausses de prix vont sans plus attendre, être progressivement répercutées en rayon.
Invité ce 27 février 2023 du Grand entretien sur France Inter, Dominique Schelcher, PDG de Système U, « chiffre à 10% supplémentaire l’inflation pour le premier semestre« , comme rapporté par lsa-conso.fr.
« Jusqu’à présent, le chiffre est de 14 à 15% d’inflation alimentaire, indique-t-il, mon pronostic, ce matin c’est une inflation malheureusement supplémentaire, dans les semaines et les mois qui viennent, d’environ 10%« , prédit le professionnel.
« Nous allons répercuter progressivement un certain nombre de hausses à partir du 1er mars, mais cela ne va pas se faire d’un seul coup », ajoute Dominique Schelcher.
« Quand il y a un certain nombre de matières premières qui depuis plusieurs mois, sont à la baisse, fait-il allusion au prix du blé qui a connu une baisse de 23% ou encore au prix de l’huile qui a baissé de 40%.
» Beurre, maïs, acier, aluminium, emballages, transports, tous sont à la baisse », Précise-t-il. « Pourquoi continue-t-on à nous demander des hausses de prix?« , ne peut-il s’empêcher de s’interroger.
« Ca va durer un certain temps malheureusement » !
« La hausse des prix dans l’alimentaire va malheureusement se poursuivre pendant tout le premier semestre, ce n’est pas mars qui va être visé plus qu’un autre. Ca va durer un certain temps malheureusement« , assure-t-il.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire tentait quant à lui, de tempérer en assurant qu’il fallait « arrêter de jouer avec la peur des Français ».