Plusieurs retraités vont voir leur quotidien chamboulé à partir du mois de septembre, marquant l’entrée en vigueur des nouvelles règles édictées par la réforme.
Si l’âge de départ à la retraite passera désormais à 64 ans, la hausse de la durée d’assurance s’élève quant à elle à 43 annuités. Quels sont les changements majeurs concernant les incapacités de travail prévus par la réforme des retraites. On fait le point pour vous.
Incapacités de travail : les changements majeurs prévus par la réforme des retraites
En cas d’accident de travail ou encore de maladie professionnelle ( comprendre une « maladie contractée du fait de votre travail »), il est possible de se retrouver en situation d’invalidité prolongée.
Un diagnostic de cancer lié à la manipulation de matériaux tel que l’amiante en est un bon exemple.
Cet handicap Cela donnait jusqu’ici droit à une retraite anticipée. La réforme de retraite modifie cette règle selon votre niveau d’invalidité, fixée par votre médecin généraliste ou médecin du travail qui en détermine le pourcentage.
Quelles sont les nouvelles règles ?
En réformant les retraites, le gouvernement avait initialement prévu de repousser l’âge de départ en retraite anticipée pour incapacité de travail de 60 à 62 ans, quel que soit le taux d’incapacité.
Toutefois, le Sénat a amendé le texte pour exclure les assurés dont le taux d’incapacité dépasse 20%.
De ce fait, les personnes atteintes d’une incapacité de travail comprise entre 10% et 19% devront faire face à un départ anticipé repoussé à l’âge de 62 ans à partir du 1er septembre 2023.
Leur exposition à des risques professionnels devra également être prouvée sur une période de 5 ans au lieu des 17 années initialement prévues. Ce compromis a été trouvé lors du passage du texte en commission mixte paritaire.
Par ailleurs, les assurés devront également prouver avoir été exposés à des contraintes physiques importantes, à un environnement physique agressif ou à des rythmes de travail spécifiques. A savoir le travail de nuit.
Ils devront en outre, justifier d’avoir cotisé pendant 17 ans, soit 68 trimestres.