Impôts sur l’immobilier : Allez-vous être taxé sur tous vos biens déclarés ? L’équipe rédactionnelle d’Il Est Encore Temps vous fait le point sur la question à travers cet article.
Impôts sur l’immobilier : Pourquoi cette nouvelle déclaration obligée par le fisc ?
Après le report prévu pour la fin de ce mois, soit le 31 juillet 2023, tous les propriétaires de biens immobiliers doivent obligatoirement remplir la nouvelle déclaration du fisc. Une nouveauté qui suscite pas mal d’interrogations chez les principaux interressés.
Beaucoup se demandent en effet si cette obligation ne va pas entraîner une nouvelle taxation. « Propriétaire de plusieurs biens immobiliers en France, je ne comprends pas pourquoi on me demande d’enregistrer ces biens sur lesquels je paye déjà la taxe foncière et la taxe d’habitation? », interroge un certain Claude auprès du site spécialisé MoneyVox.
« Est-ce que la déclaration des biens immobiliers concernant la résidence principale et la résidence secondaire, entraînera une taxation pour les deux biens ou pour un seul ? », demande quant à lui, Patrick.
Si l’on en croit aux propos de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), la réponse est non concernant vos résidences principales.
Cette nouvelle déclaration obligatoire servira plutôt à définir si les propriétaires sont redevables de la taxe d’habitation (résidence secondaire, logement locatif) ou de la taxe sur les logements vacants.
Impôts sur l’immobilier : Allez-vous être taxé sur tous vos biens déclarés ?
« Les informations connues de l’administration sont préremplies dans votre espace sécurisé sur impots.gouv.fr. Si elles sont incorrectes ou incomplètes, vous devez les corriger. Après cette première déclaration, seuls les changements de situation devront être signalés. », détaille l’administration fiscale.
Cette nouvelle déclaration confirmera au fisc si les informations dont elles ont connaissance sont toujours exactes.
« Les taxes d’habitation sur les résidences secondaires et sur les logements vacants sont maintenues, mais aucune autre taxe n’est instaurée », poursuit la DGFiP.