Les impôts vont-ils être en forte hausse pour 2023 ? La réponse avec l’équipe rédactionnelle d’Il est encore temps.
La revalorisation du barème des tranches d’imposition à 5% est inscrite dans le projet de loi de finances 2023 présenté ce 26 septembre 2022. Impôts : en forte hausse pour 2023 ? Voici plus d’infos à ce sujet.
Devrait-on payer plus d’impôts en 2023 ? Le point ici.
Cette revalorisation ne va-t-elle pas amener les salariés à payer plus d’impôts ?
Grâce à cette revalorisation du barème, les salariés qui n’ont pas été augmentés en 2022, paieront moins d’impôts. Ils passeront automatiquement dans la tranche inférieure.
En revanche, ceux qui ont bénéficié d’une augmentation paieront plus d’impôts mais cette augmentation sera toutefois limitée.
L’entrée dans la tranche supérieure sera plus lente. Le but est qu’ils ne soient pas pénalisés.
, Nous indique le spécialiste de droit fiscal Frédéric Douet, professeur à l’Université Rouen-Normandie.
Après présentation du texte du projet de loi de finances sur le budget 2023, le Parlement aura 70 jours pour se prononcer.
Le nouveau barème fiscal s’appliquera qu’à partir de 2023 et sera indexé sur les revenus de 2022.
Qu’est-ce que le barème de l’impôt sur le revenu ?
Nos confrères de OuestFrance, définissent le barème de l’impôt sur le revenu comme étant les « tranches » d’imposition des contribuables.
Pour une personne célibataire sans enfant, son revenu annuel est découpé en tranches. Chacune de ces tranches est frappée d’un taux.
Concernant les revenus 2021, la première tranche (0 à 10 225 €) n’est pas imposée. De ce fait, la personne concernée ne paie des impôts que sur ses revenus annuels nets (après abattements), qui dépassent 10 225 €.
La deuxième tranche (10 226 € à 26 070 €) est quant à elle, imposée à hauteur de 11 %. Pour la troisième tranche (26 071 € à 74 545 €), un taux de 30 % est appliqué, etc.
Ce chiffre de 5% correspond notamment au niveau de l’inflation de 2022. Comme à l’accoutumée, les seuils des tranches d’imposition suivent l’inflation pour que les « Français n’aient pas à subir deux fois la hausse du coût de la vie ».