Impôts 2023 : voici ce qui changera pour le prélèvement à la source. Quel impact et quelles économies ferez-vous grâce au nouveau barème ? Les détails.
Comme chaque année, les tranches du barème progressif de l’impôt sur le revenu sont revalorisées en vue de neutraliser les effets de l’inflation sur le niveau d’imposition des contribuables, et ce, en fonction de la hausse des prix à la consommation hors tabac. Impôts 2023 : voici ce qui changera pour le prélèvement à la source. La rédaction d‘Il est encore temps vous en dit plus dans ses prochaines lignes.
Impôts : tout ce qui change pour le prélèvement à la source en 2023
Le projet de loi de finances pour 2023 prévoit d’abaisser de 10 % à 5 % le seuil permettant de profiter d’une baisse de taux de prélèvement à la source.
Les contribuables dont les revenus diminuent ou dont les charges augmentent peuvent ainsi obtenir « une modulation à la baisse de leur taux uniquement si la dégradation de leur situation financière aboutit à réduire leurs prélèvements à la source de plus de 10 % par rapport à ceux normalement dus ».
Si la mesure est votée, une réduction de 5 % des prélèvements suffira à partir du 1er janvier 2023 à obtenir une diminution de taux. Résultat : Beaucoup plus de contribuables pourront ainsi réduire leur impôt à la source en cours d’année.
La revalorisation du barème de l’impôt en fonction de l’inflation va en effet permettre à pas mal de contribuables de bénéficier d’une réduction d’impôt en 2023.
Grâce à l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation, à 5,4%, un célibataire qui gagne 2 500€ par mois, sans évolution de revenus, devrait pouvoir profiter d’une baisse d’impôt estimée à 328 € sur l’année d’imposition, comme l’a expliqué par le gouvernement.
Le « gouvernement souhaite préserver les contribuables de toute hausse de la pression fiscale »
Autre avantage majeur de l’indexation du barème : « les allocataires de prestations sociales ne seront pas comme précisé par nos confrères du JDN, pénalisés par des effets de seuils, les conditions des allocations prenant en compte l’évolution des prix à la consommation ».
« Ce choix montre la détermination du gouvernement à préserver les contribuables de toute hausse de la pression fiscale dans le contexte inflationniste, fait valoir l’exécutif. Il représente un coût de 6,2 milliards d’euros pour les finances publiques comparé à une décision d’absence d’indexation. »