Il est important de se tenir informé des dates limites de déclaration de revenus pour éviter tout retard ou toute pénalité.
Pour mieux gérer vos impôts 2023, découvrez dans cet article les 4 dates clés à retenir pour déclarer vos revenus.
Impôts 2023 : Les 4 dates clés pour déclarer vos revenus
Notez avant tout que les dates limites de déclaration de revenus varient en fonction de la situation fiscale de chacun.
Rappelons que depuis 2019, la déclaration en ligne est obligatoire pour toutes les personnes ayant une résidence principale équipée d’un accès à Internet.
Si vous rencontrez des difficultés avec le matériel informatique ou si vous habitez en zone blanche, vous pouvez toujours utiliser les formulaires papiers.
Les personnes qui déclarent leurs revenus en ligne ont généralement plus de temps que celles qui le font par courrier. Les dates limites diffèrent également selon votre département de résidence.
Pour les contribuables ayant reçu une déclaration papier préremplie, vous avez jusqu’au 22 mai 2023 à 23h59 pour la faire, le cachet de La Poste faisant foi. Même échéance pour les Français à l’étranger.
Si vous optez pour une déclaration en ligne, possible qu’à compter du 13 avril prochain, la date limite varie selon votre zone géographique.
- Pour les personnes habitant dans les départements 01 à 19 ainsi que les non-résidents (Zone 1), la date limite est fixée au jeudi 25 mai à 23h59.
- Pour les contribuables de la Zone 2 (départements 20 à 54), la date limite est le jeudi 1er juin à 23h59.
- Enfin, pour la Zone 3 (départements 55 à 976, y compris La Réunion), la date limite est le jeudi 8 juin à 23h59.
Il serait judicieux de les garder en tête dès maintenant pour mieux planifier votre déclaration en conséquence. Cela vous évitera toute pénalité ou amende.
Attention aux retards dans votre déclaration d’impôts !
Si vous ne la déposez pas à temps, vous risquez une majoration de 10% sur l’impôt dû, qui passe à 20% si vous êtes mis en demeure dans les 30 jours suivant la date limite, et à 40% si vous ne déposez pas la déclaration dans les 30 jours suivant la mise en demeure.
De plus, des intérêts de 0,2% de l’impôt dû sont ajoutés pour chaque mois de retard.