Impôt sur le revenu, taxe foncière et taxe d’habitation : voici les nouveautés fiscales à connaître, focus sur tout ce qui évolue en 2023.
Impôt sur le revenu, taxe foncière et taxe d’habitation : Ce qui évolue en 2023 !
Revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu
Pour répondre à la forte inflation de ces derniers mois, le barème de l’impôt sur le revenu a connu une hausse de 5,4 % en 2023. Son principal objectif vise à éviter que les contribuables dont le salaire a augmenté en 2022 n’aient pas à payer plus d’impôts ou rentrent dans le barème de l’impôt sur le revenu.
Ceux dont les revenus n’ont pas progressé de 5,4 % en 2022 bénéficieront quant à eux d’une baisse de leur fiscalité.
Concrètement, l’entrée dans la 1ère tranche d’imposition d’un célibataire sans enfant (soit l’équivalent d’une part) s’effectue qu’à compter de 10 778 euros ( au lieu de 10 226 €) de revenu annuel imposable.
Tranche de revenu imposable par part fiscale | Taux applicable |
Jusqu’à 10 777 € | 0 % |
De 10 778 € à 27 478 € | 11 % |
De 27 479 € à 78 570 € | 30 % |
De 78 571 € à 168 994 € | 41 % |
Plus de 168 994 € | 45 % |
Titre : Barème de l’impôt sur le revenu 2023 applicable aux revenus de 2022
Flambée de la taxe foncière
Cette année, avec « la revalorisation forfaitaire de 7,1 % des valeurs locatives cadastrales », la taxe foncière augmentera à cette hauteur dès l’automne prochain.
D’autres communes n’hésitent pas à faire bondir cet impôt local comme Tercé (Vienne), citée par France Bleu Poitou, qui applique une augmentation de la taxe foncière jusqu’à 25%, en plus de la hausse de 7,1%.
Fin définitive de la taxe d’habitation… Mais uniquement sur les résidences principales !
Débutée courant 2018, la taxe d’habitation sur les résidences principales est finalement arrivée à son terme depuis cette année. « En 2023, plus aucun foyer ne paiera de taxe d’habitation sur sa résidence principale« , souligne economie.gouv.fr.
Selon les estimations de Bercy, chaque ménage bénéficiera en moyenne d’une économie annuelle de 723 euros.
Mais attention, cette taxe locale est toujours applicable aux résidences secondaires. De plus, cette année, le nombre de communes autorisées à imposer une surtaxe, variant de 5 à 60 %, a été étendu.