Immobilier : les banques exigent désormais 60 000 euros d’apport personnel pour l’achat d’un logement en France. Plus de détails ici.
Qu’est-ce que cet apport personnel ? C’est tout simplement la somme d’argent correspondant à un pourcentage du crédit immobilier auquel vous pouvez prétendre, selon votre capacité d’emprunt. Immobilier : les banques exigent désormais 60 000 euros d’apport personnel pour l’achat d’un logement.
Il vous faut aujourd’hui 60 000 euros d’apport personnel pour prétendre à un prêt immobilier.
En vous prêtant de l’argent sur le long terme, la banque prend évidemment un gros risque. Par mesure de sécurité, elle préfère accorder des fonds à des emprunteurs qu’elle estime fiables.
Outre payer les frais annexes ( frais de notaires), l’apport personnel sert à rassurer la banque sur votre capacité à épargner et à faire face à une échéance financière régulière.
A Paris, il faut désormais 150 000€ d’apport personnel pour l’achat d’un logement dans la capitale. Ce qui représente aujourd’hui plus de 27 % du montant emprunté à la banque.
A l’échelle nationale, la hausse du montant moyen de cet apport personnel est colossale puisqu’elle a atteint 25 % en 1 an.
Il est passé de 48 000€ l’an dernier à 60 000 aujourd’hui, selon le courtier Cafpi, relayés par BFMTV. Ceci est notamment lié par la hausse du prix de l’immobilier et des banques de plus en plus prudentes dans l’accord des prêts.
Le secteur sud-est Méditerranée présente la plus forte hausse constatée. Il est de l’ordre de 80 000€ en moyenne, soit 25 000€ de plus qu’il y a 1 an.
À l’inverse, le niveau d’apport personnel a légèrement baissé en Occitanie, avec près de 50 000€ par crédit.
La région où cet apport personnel pèse le moins lourd est les Hauts-de-France avec 33 000€ en moyenne, soit uniquement 13 % du montant d’emprunt.
La Banque réclame en même temps une épargne de précaution.
Ce n’est pas tout ! En plus de cet apport, les banques réclament également une épargne de précaution. Qu’est-ce que cela sous-entend ? Le compte de l’emprunteur ne doit en effet pas être vidé après l’obtention du crédit, afin que l’acheteur puisse faire face aux dépenses imprévues.
Selon les experts, la hausse des coûts de l’énergie, notamment du carburant, est un élément nouvellement pris en compte par les banques.