Avec l’augmentation des prix à la consommation, on s’attendrait à ce que les prix de l’immobilier augmentent aussi. La réalité est tout autre.
La baisse des prix de l’immobilier ne s’arrête pas, et elle devrait encore « se poursuivre d’ici les prochains mois » selon les experts ! On vous explique pourquoi !
Immobilier : La baisse des prix devrait se poursuivre !
«Le marché de la maison, le plus dynamique pendant la crise sanitaire, connaît une baisse des ventes de 9% en 2022 en Ile-de-France et un ralentissement de la hausse des prix», précisent les notaires du Grand Paris.
Comme indiqué par Elodie Frémont, un recul de l’activité a été constaté au cours des trois derniers trimestres de 2022 en comparaison à l’exceptionnelle année 2021.
« Avec des prix encore très élevés et une baisse de la solvabilité des ménages, la maison n’a plus autant le vent en poupe« , remarque la présidente de la Commission statistiques immobilières des notaires du Grand Paris.
«À Paris et en Île-de-France, souligne encore la notaire à Paris, les prix des appartements baissent».
D’après les avant-contrats signés dans le cadre des études des notaires, « le prix des appartements à Paris devrait à nouveau s’éroder dans les prochains mois et redescendre à 10.360€ le m² en avril 2023« , Nous apprend le site lerevenu.com.
« Huit arrondissements parisiens, Peut-on lire, s’affichent en-dessous de 10.000 euros le m², contre quatre il y a 2 ans ».
Découvrez pourquoi cette tendance baissière ?
Le volume annuel de transactions ne cesse de décroître légèrement selon toujours les constatations des notaires de France.
« Le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 1.109.000 fin décembre 2022, après 1.131.000 fin septembre 2022″, rapporte le site.
«Alors que depuis début janvier, les prix au niveau national ont reculé de -0,2%, depuis la fin 2022, tous les segments du marché ont basculé dans le rouge», signale Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents.
«La tendance baissière des prix signés devrait se poursuivre dans les prochains mois. La demande reste handicapée par l’augmentation des taux d’intérêt et les difficultés d’accès au crédit», ajoute pour sa part Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI.