Pour l’immobilier, un investissement locatif est possible avec un petit budget. Une étude a été menée sur 5 villes intéressantes, pour investir moins de 100 000 €. Cependant, outre la rentabilité théorique, certains critères doivent également être pris en compte.
Immobilier : investissement possible avec 100 000 euros
Selon le baromètre Meilleurs Agents-Les Échos, un cycle baissier s’est amorcé sur les marchés immobiliers des grandes villes françaises. C’est une bonne nouvelle pour les entrepreneurs envisageant un investissement locatif. Néanmoins, les billets d’entrée pour les quartiers les plus recherchés restent très chers. L’effet de levier devient de plus en plus difficile à gérer, car le taux d’intérêt hypothécaire moyen dépasse 2 %. Malgré tout, vous pourrez peut-être gérer un investissement locatif avec un budget plus restreint et une rentabilité, souligne l’étude de Beanstock, une startup spécialisée dans les investissements locatifs en ligne.
Parmi les 50 plus grandes villes françaises sondées, Proptech a identifié 5 villes où investir avec un budget inférieur à 100 000 €. « Cette somme inclut le prix d’achat, les frais de notaire, les travaux de rénovation et d’ameublement, ainsi que nos services d’accompagnement et de gestion locative », précise Matthieu Havette, le responsable des études immobilières chez Beanstock.
Les villes étudiées
Perpignan fait partie des agglomérations qui se distinguent grâce à « des prix abordables et une rentabilité record ». « Avec un prix au m2 moyen de 1.500 euros le mètre carré, le marché immobilier à Perpignan permet l’acquisition de biens prometteurs avec un petit budget. On s’attend à ce que la ville suive une trajectoire similaire à celle de Nîmes ou de Béziers dans la région et que les prix flambent », commente Beanstock.
Pour Metz, encore abordable (2.829 euros/m2), cette ville est souvent « sous-estimée » mais « vouée à grandir ». Avec un budget de 100.000 euros, un investisseur pourra atteindre une rentabilité de 5 % pour l’acquisition d’un bien jusqu’à 25 m². Et avec déjà plus de 62 % de locataires, la ville d’Avignon accueille désormais de nombreux jeunes cadres lyonnais, « notamment qui ont choisi de s’éloigner des grandes villes pour bénéficier d’un environnement plus agréable et d’un niveau de vie élevé », indique toujours Beanstock.
L’étude dans Le Havre et à Rouen
Le Havre, la deuxième ville portuaire de France, et de surcroît cité étudiant, tire aussi son épingle du jeu. Malgré la hausse des prix de 15 % sur un an, le coût de la pierre reste plus bas que dans la majorité des grandes villes. On peut viser une rentabilité nette moyenne de 4,2 % pour un 27 m².
Mais pour Rouen, la proximité avec Paris (à 1 h 30) et la présence d’un pôle universitaire font de cette ville un « investissement patrimonial à bas prix ». Près de 7 habitants sur 10 y sont locataires. Il faut en moyenne 17 jours pour qu’un bien se loue. « C’est d’autant plus le cas dans l’hypercentre avec ses belles maisons à colombages qui attirent les jeunes couples de cadres », précise Beanstock. Avec un budget de 100.000 euros, un acheteur peut escompter une rentabilité de 4,2 % en moyenne pour un bien de 24 m².