Il veut aller en Algérie pendant son arrêt maladie en France. Une mauvaise surprise risque de lui tomber dessus ! De nombreux Algériens ont été victimes d’un souci d’ordre administratif pour avoir été négligents. Une leçon qu’ils ne risquent pas d’oublier de sitôt !
Il veut aller en Algérie pendant son arrêt maladie en France
Un internaute, binational franco-algérien se demande s’il peut envisager de passer ses vacances en Algérie tout en étant en arrêt maladie longue durée en France ?
Sur un groupe Facebook, cet internaute indique vouloir obtenir l’autorisation de la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) pour son voyage et l’informer de son départ.
Toutefois, il ne peut s’empêcher de se demander si la CPAM lui versera tout de même des indemnités pendant son absence ?
« Ne leur dis rien, sinon ils ne vont pas te payer », « Si tu leur dis, tu peux aussi dire au revoir aux indemnités », pouvait-on lire en commentaires.
Dans le fil de commentaires, un internaute lui apprend être dans la même situation que lui. Il lui conseille quant à lui, de rester dans les clous.
« J’ai ensuite fait un courrier à la CPAM expliquant que par rapport à mes pathologies, ça me ferait du bien d’aller en vacances sur conseil de mon médecin. Ma demande de sortie du territoire a été acceptée, je suis resté pendant deux mois en Algérie et j’ai pu bénéficier de mes IG (indemnités journalières) avec leur autorisation », révèle-t-il.
« Un arrêt maladie n’est pas un congé » !
Comme expliqué sur le site Démarches Administratives, « un arrêt maladie n’est pas un congé ». De ce fait, l’employé concerné est « légalement » interdit de quitter son département d’habitation.
« Une dérogation peut être accordée par votre caisse et/ou prescrite par le médecin ayant octroyé l’arrêt de travail ». Il serait plus judicieux d’attendre la validation de la CPAM avant de voyager, tout en mettant votre employeur au courant.
Le non-respect de cette procédure expose le travailleur à des sanctions, dont « le remboursement des indemnités journalières ».