Il trouve la « technique » de ne jamais régler sa note au restaurant et mangeait gratuitement pendant plusieurs années, il est finalement rattrapé par la justice !
Il trouve la « technique » de ne jamais régler sa note au restaurant, il est finalement rattrapé par la justice
Dans la ville de Saragosse, Antonio Miguel Grimal Marcol a réussi à mettre en oeuvre avec succès sa méthode à plus de soixante reprises. Une technique loin de plaire aux restaurateurs de sa ville.
Dans les restaurants, cet Espagnol de 47 ans ne se privait d’aucun plaisir. Il dégustait mets et boissons comme n’importe quel autre client. Pourtant, lorsqu’on lui apportait l’addition, il opposait un refus catégorique de régler.
Confronté à son refus, l’établissement menaçait de faire appel à la police. Face à cette situation, il ne résistait pas et se laissait emmener au poste sans opposer de résistance.
Comme révélé par le média ElCaso sur son site, « le roi de la simpa » (comprendre « refus de payer » en français, NDLR) avait été arrêté à plus de soixante fois au cours de ces six dernières années.
Au fil du temps, la police de Saragosse avait fini par cerner son modus operandi. Comment faisait-il donc pour se permettre de récidiver ? En quoi consistait son stratagème ? Dans la « réponse très faible » du système judiciaire espagnol.
Ces impayés allant de 10 à 150€, étaient classés comme délits mineurs et, en vertu d’une décision de la Cour constitutionnelle, la récidive ne s’inscrivait pas comme une circonstance aggravante.
Dans la majorité des cas, il sortait… librement, sans être inculpé. Par moments, il acquittait des amendes légères ou était soumis à des interdictions de fréquenter certains restaurants.
Pourquoi a-t-il finalement fini en prison ?
Mais au mois de juillet dernier, il franchit une étape supplémentaire. Il fut interpellé jusqu’à 6 fois au cours d’une même semaine.
Exaspéré de le voir revenir constamment pour la même raison, un juge le condamna à 15 jours de prison. Depuis lors, il aurait mis fin à sa petite entreprise frauduleuse. Cela doit sans aucun doute soulager grandement les restaurateurs…