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Huile, farine, pâtes,… Découvrez pourquoi ces produits sont en pénurie dans nos supermarchés français

Huile farine pâtes… Découvrez pourquoi ces produits sont en pénurie dans nos supermarchés français
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Huile, farine, pâtes,… Découvrez pourquoi ces produits sont en pénurie dans nos supermarchés français. On fait le point pour vous !

Huile, farine, pâtes,… Découvrez pourquoi ces produits sont en pénurie dans nos supermarchés français.

Les catégories les plus pénalisées par les pénuries selon le panéliste spécialiste du secteur NielsenIQ sont les huiles, suivies des pommes de terre surgelées, la farine, les pâtes ainsi que les œufs.

« La revalorisation des prix est une nécessité. »

Selon toujours NielsenIQ, 3,1 % des produits ont manqué depuis le début de l’année. 60 % de ces ruptures concernent notamment les rayons épicerie et frais.

Le phénomène des achats de précaution joue à plein, particulièrement pour la farine et l’huile. Pour les œufs par exemple, des éléments conjoncturels s’ajoutent, depuis l’épidémie de grippe aviaire, mais également le prix de l’alimentation animale.

« 70 % du coût de l’œuf c’est de l’alimentation animale », explique Jean-Philippe André, le président de l’ANIA, l’organisation professionnelle des agro-industriels. Cette dernière provenant en majeure partie de la Russie et de l’Ukraine, « vous avez une tension à la fois de prix et de disponibilité ».

Cela touche aussi « les produits à base de viande », notamment du fait de l’inflation du tourteau de soja, servant à nourrir volailles, porcs ou bœufs. 

« Aujourd’hui, on vend nos porcs à 1,90€ le kilo (en augmentation par rapport au 1,40€ le kilo payé en janvier à l’éleveur), mais au vu de l’augmentation des coûts des intrants, on perd de l’argent », expliquait la présidente du premier syndicat agricole, la FNSEA, Christiane Lambert.

« La revalorisation des prix est une nécessité. », est-il indiqué. Les discussions sont « une foire d’empoigne épouvantable », poursuit celle qui accuse les grandes surfaces de vouloir casser les prix.

« Il n’y a pas que la hausse des matières premières qui explique la hausse des prix qu’on nous propose ».

Le représentant de la grande distribution, le délégué général de la FCD Jacques Creyssel, a laissé entendre qu’« un certain nombre de hausses ont déjà été acceptées par les enseignes », rejetant ainsi les critiques des fournisseurs.

Michel-Edouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, a pour sa part, estimé le 27 avril sur BFMTV/RMC qu’« il n’y a pas que la hausse des matières premières qui explique la hausse des prix qu’on nous propose ».