Grosse arnaque chez Carrefour, un couple a usé d’une technique vraiment hallucinante ! On vous raconte tout !
Deux habitants de Compiègne (Oise) étaient jugés devant le tribunal correctionnel de la ville, le 22 février dernier pour des faits d’escroquerie. Grosse arnaque chez Carrefour, un couple a usé d’une technique vraiment hallucinante ! Pendant un an, ils ont en effet escroqué un drive Carrefour.
91 commandes au total réclamées.
Un homme et sa sœur sont parvenus à se faire rembourser des dizaines d’articles entre la période de décembre 2020 et septembre 2021. Ils ont été, comme rapporté par Le Courrier picard, condamnés pour avoir profité des facilités de remboursement mises sur pied par l’e-commerce.
Après des achats effectués sur un drive Carrefour, ils posaient des réclamations pour des articles manquants ou endommagés.
Ils se faisaient ensuite rembourser les produits sans avoir nécessairement à les rapporter. Les produits périssables n’étant pas récupérés dans les drives de ces grandes enseignes.
« Sept articles sur dix ne convenaient pas ou étaient manquants. Carrefour, ce n’est pourtant pas la supérette du coin », commentait la procureure en charge de l’affaire.
Entre décembre 2020 et septembre 2021, les 2 principaux intéressés se sont plaints de 91 commandes, obtenant pour chacun des articles, des remboursements du drive de Venette de Carrefour.
Le prévenu de 42 ans a tenté d’expliquer à la barre que « 35% des produits surgelés arrivaient décongelés » puisqu’ils étaient placés « dans un sac isotherme qui ne garantit la congélation que pendant 30 minutes alors que la préparation de commande durait 1h30″.
« Des bouteilles de champagne, qui devaient être des cadeaux, portaient encore des antivols. J’ai cassé une pince dessus… », rajoutait-il pour sa défense.
Le parquet s’étonne que les prévenus n’aient alors pas tout bonnement changé d’enseigne.
La procureure dénonce un « système hyper-rentable » étant donné que « les réclamations visaient toujours les produits les plus chers, les cartouches d’imprimante ou le champagne, pas la mozza écrasée au fond du sac« , constatait-elle.
L’homme de 42 ans et sa sœur condamnés
Reconnus coupables d’escroquerie, le duo a été condamné à une « sanction-réparation ».
Pour ce faire, ils devront dédommager, dans les 6 prochains mois pour lui et d’ici 1 an pour elle, Carrefour et Cdiscount, chez qui le binôme a utilisé le même processus de fraude pour beaucoup de leurs commandes.
Si le quadragénaire devra verser la somme de 2.300 euros aux 2 enseignes, la jeune femme est condamnée à leur verser 1.000 euros.
« S’ils ne s’acquittent pas de cette sanction dans les délais impartis, peut-on lire dans Capital, ils devront payer une amende de 5.000 euros pour lui et de 2.000 euros pour elle ».