Grève du secteur de l’énergie : risque de coupures d’électricité cette fin de semaine ?

Grève du secteur de lénergie : risque de coupures délectricité cette fin de semaine ?
Grève du secteur de l'énergie : risque de coupures d'électricité cette fin de semaine ? -© PIXABAY

Les grèves contre le système de réforme des retraites s’intensifient… Des grèves dans la maintenance nucléaire sont en réflexion.

Un appel à la grève a été lancé dans le secteur de l’énergie : risque-t-on la survenue de coupures d’électricité cette fin de semaine ?

« Il y aura certainement des baisses de production » !

« Il y aura certainement des baisses de production, peut-être à partir de ce soir mais sans doute plus demain, dans le nucléaire et l’hydraulique notamment, sans aller jusqu’à impacter les usagers », indiquait ce mercredi dernier à Reuters Fabrice Coudour, secrétaire national à la FNME-CGT.

« Il y a des fournisseurs peu scrupuleux qui diligentent des coupures maquillées contre des clients en situation d’impayé, sauf que c’est illégal en période de trêve hivernale et eux maquillent ces situations en transformant ça en résiliation de contrat, obligeant les agents d’Enedis et GRDF à aller couper l’électricité », détaille le syndicaliste.

« Nous, durant cette grève, poursuit Fabrice Cadour, on va essayer de rétablir l’électricité ou le gaz pour un maximum de ces usagers-là, qui se retrouvent dans le froid ».

Ils luttent en même temps pour faire basculer « certains clients sur des tarifs réduits ou allonger ces plages de tarifs réduits » – particulièrement pour les artisans.

Grève du secteur de l’énergie : risque de coupures d’électricité cette fin de semaine !

À côté de ces actions, des éventuelles « coupures ciblées pourraient avoir lieu dans les prochains jours », après celles qui ont affecté la semaine dernière une députée Renaissance du Lot, le centre-ville de Montpellier, ainsi que les villes de Massy (Essonne) et Chaumont (Haute-Marne).

Vincent Bolloré est le prochain sur la liste, prévient le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. « Attention, notre cible ce ne sont pas les usagers. Quand on fait ça, on met la pression sur le gouvernement, on ne se trompe pas ».

« On essaie d’avoir des initiatives risquées, particulièrement pour les salariés, mais qui montrent à la population que c’est une bataille commune et collective et qu’on se bat pour l’intérêt général », assure le SG de la FNME-CGT.

« Comme on attend que le gouvernement réagisse, mais qu’il paraît plutôt obtus dans ses positions, nous, on se prépare à durer puisque de toute façon, on ira jusqu’au retrait. Le 31 dans la rue, les 26 et 27 dans nos entreprises et sur notre outil, tout comme le 6, 7 et 8 et on ira au bout de cette bataille pour faire retirer ce projet », conclut le secrétaire général de la CGT Mines-Énergie.