Une grande première dans l’histoire, la toute première greffe de puce dans le cerveau humain a démarré. Voici plus de détails pour vous.
Synchron, le concurrent de Neuralink vient de trouver son premier patient pour une greffe. Grande première dans l’histoire, greffe de puce dans le cerveau humain !
Bloomberg a publié ce mercredi un article qui fera beaucoup parler durant les 10 prochaines années. Synchron a pris les devants, dans la course à l’interface neuronale directe, et inscrire son premier patient humain.
La 1ère greffe de puce dans le cerveau humain a déjà commencé…
Plus communément connues sous l’appellation “interfaces cerveau-ordinateur”, les puces dans le cerveau sont notamment destinés à soigner les patients atteints de paralysie (les paraplégiques par ex.).
Ils doivent agir artificiellement dans leur cerveau, pour ensuite partir dans des domaines appartenant à la superintelligence.
Les essais cliniques démarrent sur un total de six patients, affectés de paralysie sévère. Ces essais se tiendront à New York, dans l’hôpital du Mont Sinaï, entre Manhattan et Harlem. Les autres quant à eux, seront répartis entre New York et Pittsburgh.
Contrairement à l’entreprise d’Elon Musk, Neuralink, Synchron passe par les vaisseaux sanguins pour communiquer avec le cerveau, plutôt qu’un appareil avec des microfils directement connectés aux neurones.
En juillet 2021, Synchron obtient l’accord de la FDA (Federal and Drug Administration) aux USA pour ses essais cliniques sur l’Homme.
Si les tests sont concluants, les gendarmes américains donneront leur approbation à Synchron pour continuer les essais sur une portée plus large de patients.
“Je pense que l’interface cerveau-ordinateur peut être très bénéfique à des fins médicales (si cliniquement prouvée utile). Mais c’est aussi une technologie puissante »
Avec la puce directement connectée au cerveau, Neuralink et Elon Musk quant à eux, souhaitent bien développer la superintelligence.
Son objectif ultime est de donner le contrôle au cerveau de manipuler l’ordinateur sans nécessité de cliquer, de parler ou de bouger les yeux... Bref, via un contrôle par la pensée.
“Je pense que l’interface cerveau-ordinateur peut être très bénéfique à des fins médicales (si cliniquement prouvée utile). Mais c’est aussi une technologie puissante et je pense que l’utilisation non médicale devrait être réglementée avant qu’elle ne tourne mal”, écrivait la spécialiste Jane Manchun Wong, en août 2020.