Attention, tous les déos ne se valent pas. Ils ne sont pas forcément bons pour la santé des consommateurs. Le célèbre magazine tire la sonnette d’alarme. La rédaction d’Il Est Encore Temps vous fait le point.
Découvrez dans les lignes qui suivent ces déodorants épinglés par 60 Millions de consommateurs : gare à vous si vous en êtes adeptes !
Plusieurs substances sensibilisantes ont été détectées
Ce sont 22 déodorants de la lettre A à la lettre E qui ont été scrutés au peigne fin par l’association des consommateurs. Le résultat est assez alarmant. La raison ? Quelques déodorants seulement de la série ont réellement convaincu.
De substances sensibilisantes ont été détectés dans quasiment tous les produits.
Les testeurs ont choisi huit références certifiées bio, des aérosols, des formats bille ainsi que trois références pour adolescents, dont un utilisable dès l’âge de 8 ans. Pour ce qui est des antitranspirants, ils ont eux été classés à part.
Gare à ces déodorants épinglés par 60 Millions de consommateurs !
Les déodorants dits « pour homme » font partie des pires essayés. Ils n’ont atteint qu’un petit « D ». A savoir Nivea Men, Brut, Axe, Mennen et Florame.
Les marques avec certification bio et celles destinées aux plus jeunes contiennent des substances « irritantes ou problématiques ».
Le déodorant Avène, pour les 12 ans et plus, est pointé du doigt d’utiliser des ingrédients polluants (polymères ou silicone).
Certains produits contiennent également de l’alcool, très irritants pour une peau fraîchement rasée ou épilée. Le déodorant Monsavon est surtout dénoncé pour son manque de prévention.
« L’alcool dénaturé apparaît en premier ingrédient, ce qui implique qu’il est présent en assez forte quantité. […], Explique 60 Millions de consommateurs. Il est regrettable que le fabricant se contente d’une précaution en petits caractères (Ne pas appliquer sur la peau endommagée). »
« Sa formule courte reste vertueuse », juge le magazine.
L’enquête s’inquiète surtout sur l’éventuelle présence des sels d’aluminium, connus pour être des perturbateurs endocriniens et ayant des effets cancérogènes.
Ils sont notamment retrouvés dans les antitranspirants, tout comme il est possible d’en retrouver dans un déodorant classique. « Le taux d’aluminium n’étant pas étiqueté, impossible de savoir quel produit en contient le plus. », Rapporte-t-il.
Conclusion : il est préférable de « toujours bien suivre la recommandation de ne pas utiliser d’antitranspirant sur une peau lésée, ou fraîchement rasée ou épilée. »