Epinglé pour une fraude à la CAF, cette femme est contrainte de rembourser 25 000 € à cause de ses publications Facebook !
Fraude à la CAF : cette femme contrainte de rembourser 25 000 € à cause de ses publications Facebook où elle étale pratiquement sa vie privée.
Cette femme a perçu indûment plus de 25 000€ de la CAF qu’elle doit rembourser à cause de Facebook !
Agée de 50 ans, la femme en question réside dans les Alpes-de-Haute-Provence. De par son statut de mère célibataire isolée, cette cinquantenaire percevait des prestations sociales.
Sauf qu’elle a fini par se faire démasquer. La faute au réseau social Facebook où elle expose sa vie de couple. Elle a été jugée juste après que la fraude a été repérée sur le réseau social.
En parcourant son compte Facebook, les agents de la CAF des Alpes-de-Haute-Provence se sont aperçus que la ressortissante est bel et bien en couple.
L’organisme a d’ailleurs retenu plusieurs photos prises aux côtés de son compagnon de 45 ans en guise de preuves. Le couple a donc perçu indûment plus de 25 000€ de la CAF après leurs fausses déclarations.
Les faits ont eu lieu entre 2014 et 2018, période pendant laquelle la femme de 50 ans a reçu plus de 25 122 €. L’organisme social a porté l’affaire en justice et réclame un remboursement de la somme en question.
La prévenue a reconnu avoir fait des fausses déclarations. Son compagnon a aussi reconnu sa complicité dans cette démarche. Pour leur défense, ils ont mis en avant leur situation précaire.
1 500 € d’amende avec sursis chacun !
Le couple a écopé 1 500 € d’amende avec sursis, chacun. Elle, pour fausse déclaration, et lui, pour recel de délit.
Le couple a dû revenir quelques mois plus tard devant la justice afin de statuer sur les dommages et intérêts que la CAF a réclamés.
700 contrôleurs assermentés ont pour tâche de repérer les fausses déclarations faites sur l’ensemble du territoire français. En cas de suspicion sur un dossier, ils peuvent fouiller dans la vie numérique des allocataires.
« Il n’y a aucun stratagème, ni volonté de tromper l’allocataire », précise la CAF.
« À la suite de la rédaction du rapport de contrôle, les faits sont discutés avec l’allocataire, qui a la possibilité de présenter ses arguments prévus. », explique l’organisme à BFM Tech.
« Aucune automatisation de ce type de contrôle n’est prévue », rajoute l’organisme de prestations sociales.