La chanteuse tente toujours d’éviter le pire. Françoise Hardy, sa plus folle demande adressée aux médecins révélée. Le point avec l’équipe rédactionnelle d’Il est encore temps.
L’artiste est toujours une grande militante pour les causes sociales. Souffrant d’un gave cancer, le cancer du pharynx, elle essaie d’utiliser son état pour alerter les autorités sur un point sensible dans l’évolution de la législation. Françoise Hardy, sa plus folle demande adressée aux médecins révélée.
« Je n’ai plus rien qui fonctionne normalement depuis ces thérapies… »
Dans une série d’entrevue que la chanteuse a effectuée ces derniers temps, elle affirme avoir vécu l’enfer avec l’effet secondaire de ses traitements.
« Je n’ai plus rien qui fonctionne normalement depuis ces thérapies et mes nuits sont pires que mes jours. Il y a toujours pire que ce dont on souffre soi-même, mais ce n’est pas une consolation« ,confessait-elle au micro de l’AFP.
« Honte aux députés qui ont tout fait pour empêcher le projet de légalisation de l’euthanasie d’aboutir« .
Décidée à prendre l’option de l’euthanasie si la douleur atteint un certain point du non-retour, elle ne cesse pas de penser aux conséquences que cela puisse avoir sur sa famille.
« J’ai aussi peur de l’immense chagrin que représente cette forme de séparation avec les personnes que l’on aime le plus au monde qu’est la mort« , déclarait-elle.
Mais d’une façon ou d’une autre, elle partage tout à fait le fondement de ce concept et exhorte les médecins ainsi les élus à le rendre légal en France.
« Laisser une personne atteinte d’une maladie incurable souffrir de manière insupportable jusqu’à sa mort est inhumain, affirmait-elle sans ambages. Et ne me parlez même pas des soins palliatifs« , ajoutait encore la maman de Thomas Dutronc.
« Si un condamné souffre trop, sans espoir de souffrir moins, et souhaite que ses souffrances soient abrégées, soutenait-elle, le moins que l’on puisse faire est de répondre à sa demande« .
« Honte aux députés qui ont tout fait pour empêcher le projet de légalisation de l’euthanasie d’aboutir« , chargeait alors Françoise Hardy.
Vers la fin, l’artiste d’assurer que la France est encore plus arriérée que l’Espagne et le Portugal, des pays « plus catholiques que le nôtre« .