Retour sur les tristes confidences de Françoise Hardy : « Ma vie est devenue si difficile que j’aimerais parfois partir pendant mon sommeil ».
Il faut croire que l’illustre chanteuse a perdu goût à la vie. Françoise Hardy : « Ma vie est devenue si difficile que j’aimerais parfois partir pendant mon sommeil ». Elle est revenue sur son cancer ainsi que sa peur de la mort dans les colonnes du Journal du dimanche.
Françoise Hardy se confie sur son terrible quotidien
Interviewée ce dimanche 3 juillet par nos confrères du JDD, l’ex de Jacques Dutronc n’a pas manqué d’évoquer son quotidien devenu cauchemardesque à cause de la maladie qui la ronge depuis tant d’années.
Rappelons que Françoise Hardy a déjà eu un cancer du système lymphatique avant son cancer du pharynx. Une maladie qui l’a poussé à pratiquer de nombreuses radiothérapies, pas moins de « 45« , révèle la maman de Thomas Dutronc.
Un lourd traitement qui aurait engendré une multitude d’effets secondaires. « L’absence définitive de salive et le manque d’irrigation du crâne et de toute la zone ORL ont rendu ma vie cauchemardesque« , avouait la chanteuse.
Un véritable traumatisme qui contraint Françoise Hardy à s’alimenter lentement, « au moins cinq heures par jour« . Elle en a profité pour évoquer ses « hémorragies nasales » ainsi que ses « crises de toux et d’étouffement. »
Françoise Hardy indique parfois ne pas vouloir se réveiller de son sommeil.
Face à cette santé dégradée, difficile pour elle de ne pas évoquer la mort.
« La mort n’est que celle du corps qui appartient au monde matériel, mais pas de l’esprit (de l’âme) que la mort physique libère et qui est d’une autre essence », expliquait Françoise Hardy.
Elle craint notamment la « terrible souffrance de la séparation » avec ses proches. Elle continue de se battre et se dit heureuse d’être en vie.
Cela ne l’empêche pas « parfois » de vouloir « partir pendant » son sommeil et ne pas se « réveiller. »
Françoise Hardy est l’une de ces célébrités qui militent pour le droit à l’euthanasie.
« Qu’on laisse des malades incurables souffrir le martyre jusqu’à leur dernière minute, et que les médecins n’aient pas le minimum d’humanité requis pour abréger leurs souffrances », vociférait-elle en 2021 dans les colonnes de L’Obs.