Retour sur la chute du prince de la fausse montre de luxe, cet entrepreneur français expatrié en Thaïlande. Julien V., 29 ans, aurait réussi à générer 362 millions d’euros de préjudice, comme rapporté par nos confrères du Parisien.
Fin de partie pour ce jeune faussaire horloger, avec plus de 350 millions d’euros de préjudice !
Selon un tout récent rapport de Watchfinder, les modèles contrefaits constituent jusqu’à 10 % des montres reçues par les détaillants l’an passé, dont pas moins de 50 % sont des imitations de montres Rolex, marque la plus copiée au monde.
Comme révélé dans la dernière enquête « Contrefaçon, Piratage et l’Économie suisse » de l’OCDE, « la valeur du commerce international et illicite de fausses montres représente plus de 3 millards d’euros par an », relaye Le Point.
La marque à la couronne, dont la production annuelle atteint plusieurs centaines de milliers de montres, estime avoir subi une perte allant jusqu’à plus de 170 millions d’euros.
Le jeune faussaire horloger n’y est pas pour rien. Rolex, Richard Mille, Audemars Piguet, Patek Philippe, et Omega... En quelques années seulement, il est « devenu le roi de la contrefaçon horlogère de marques ».
Il a commencé en Chine avec la complicité de certaines personnes possédant les ressources techniques nécéssaires pour fabriquer « des copies de montres quasi indétectables« , indique Le Parisien.
Retour en prison en France.
À force d’exhiber les signes de sa réussite dans les stories Snapchat entre ses « trois demeures » ou encore sa « Lamborghini EVO Huracan rouge flamboyant à 600 000 euros », il a fini par se faire rattraper par les réseaux sociaux.
L’arrestation d’un complice français chargé de la revente des produits contrefaits a mis la lumière sur le jeune faussaire.
Opérant depuis la Thaïlande où il vit avec sa femme et ses enfants, Julien V. y a été incarcéré avant de regagner la France à sa demande. C’est désormais dans l’Hexagone qu’il encourt sa peine en prison.
Devant le juge d’instruction, le roi de la contrefaçon de montres suisses a reconnu 12 000 ventes pour 3 millions d’euros. Il est également poursuivi de nombreux chefs d’accusation et mis en examen pour contrefaçon, escroquerie et blanchiment.