Facture salée pour la rentrée : L’UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme sur la hausse de prix des fournitures cette année ! Découvrez plus de détails dans les prochaines lignes de notre article.
Facture salée pour la rentrée : L’UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme sur la hausse de prix des fournitures cette année
« ça va être extrêmement douloureux pour les familles », avertissait ce jeudi matin Grégory Caret, le directeur de l’UFC-Que Choisir, sur RMC.
A partir des relevés de prix réalisés ce mois de juillet 2023, l’association de défense des consommateurs a constaté une augmentation moyenne de 10% en 1 an.
« C’est même 14% pour les produits de papeterie », relayent nos confrères de tf1info. Cette dernière « portée par la flambée de la matière première« .
Comme rappelé par L’UFC-Que Choisir, « l’évolution du prix de la pâte à papier, est en hausse de 17% entre le premier trimestre 2022 et le premier trimestre 2023 en France ».
Concrètement, précise Grégory Caret, « c’est l’ensemble du cartable qui est concerné ». Les prix des pinceaux et peintures… De même que celui du matériel « artistique« , ont tous bondi de 9% et ceux du matériel « scientifique« , règles, compas et équerres ont grimpé de 8%.
Comme détaillé dans les colonnes du quotidien francilien, les stylos, crayons et feutres coûtent 7% plus cher, d’après l’étude fondée sur le relevé des prix de 137 produits réalisée le 12 juillet.
Olivia Grégoire réagit…
En réponse à ce constat, la ministre déléguée au Commerce, Olivia Grégoire, a saisi la Répression des fraudes. « Vigilante à la protection du pouvoir d’achat des Français, j’ai demandé aux services de la DGCCRF d’enquêter », tweetait-elle.
Ce service de Bercy souligne Olivia Grégoire, a pour tâche de « vérifier du côté de la grande distribution ce qui est fait, (au-delà) de la simple répercussion des prix » du marché.
L’objectif de cette initiative est de protéger les intérêts des consommateurs, particulièrement durant les périodes de promotions de fin-août, juste avant la rentrée scolaire « et de s’assurer qu’il n’y ait pas d’abus », explique le cabinet du Ministre à l’AFP.