Un vrai cauchemar, oui ! Expulsée de chez eux en urgence, cette jeune famille doit encore payer plus de 60 000 € pour détruire leur propre maison !
Expulsée de chez eux en urgence, cette famille doit payer plus de 60 000 € pour détruire leur propre maison
Leur vie bascule du jour au lendemain. Tout a commencé le 9 février 2023 lorsqu’un voisin est venu sonner à la porte de cette jeune famille propriétaire d’une maison à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour dire qu’il avait entendu des « craquements ».
Les pompiers sont dépêchés sur les lieux et établissent un périmètre de sécurité. La municipalité émet un arrêté de péril imminent, peut-on lire dans les colonnes d’Actu.fr.
« À minuit, on nous a dit de partir. On a juste pu prendre quelques affaires essentielles », déplore-t-il. Ce n’est malheureusement pas tout.
L’« étude géotechnique » a révélé que « les réparations ne sont pas envisageables ». Il faut selon l’avis des experts, une « déconstruction du bâtiment jusqu’au niveau bas du rez-de-chaussée ».
Cette opération s’élève à 63 372 €. « J’ai acheté une maison qui s’écroule, et maintenant on me demande de payer plus de 60 000€ pour la détruire. », poursuit ce jeune père de famille qui après quelques nuits à l’hôtel, a dû trouver une maison à louer à Guérande. Sa tribu est composée de deux enfants de 3 et 2 ans (avec un bébé arrivé depuis) .
Son assurance refuse toute prise en charge. « Elle me dit que le bâtiment est trop ancien », explique l’homme de 38 ans, sous pression de la justice et de la municipalité, en raison des risques évidents pour la sécurité.
Récemment, « des morceaux de gravats » se sont de nouveau détachés et « sont tombés dans la rue ».
Leur grande bâtisse est occupée par des squatteurs
« Le 17 mai 2023, le tribunal lui a donné un mois pour verser la somme à titre de consignation », rapportent nos confrères.
« Je ne les ai tout simplement pas. Nous avons toujours notre prêt sur 20 ans qui court, et maintenant un loyer. Cela nous revient à 2 000€ par mois. », Résume-t-il sa galère. Sans compter que la maison est déjà occupée par des squatteurs. « Avec nos meubles, et nos biens, à l’intérieur », regrette-t-il amèrement.