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Épargne : acheter de l’or est une bonne ou mauvaise affaire ?

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L’inflation oblige les personnes qui font de l’épargne à réfléchir pour éviter de perdre de l’argent.

L’or, métal tangible et précieux, devient un recours plus ou moins puissant

Le 8 mars, le prix de 1 once (21 grammes) d’or a atteint un record de 2 070 dollars. Au 20 octobre, il avait perdu près d’un cinquième de sa valeur à 1 632 $. Des fluctuations qui rendent les Français sceptiques. En effet, un sondage OpinionWay réalisé en août dernier révélait que 25% d’entre eux considèrent l’or comme un actif volatil (par rapport au précédent sondage sur le sujet +8 points). Aussi, l’or continue d’être perçu comme sûr (25%) et rentable (24%) et 60% du métal jaune est encore utilisé en orfèvrerie.

En outre, 7 à 8 % des Français possèdent environ 2 500 tonnes d’or sous forme de lingots, de jetons, etc. De plus, le déclenchement de la guerre en Ukraine a augmenté sa valeur. Mais de nouvelles arrestations en Chine ont paralysé les chaînes de fabrication et perturbé le commerce dans l’empire du milieu. Puis, alors que le conflit de Kiev s’accélérait, la Chine a soudainement pris du retard.

Alors, que doivent penser les investisseurs ?

Un capital sûr et rentable pour l’épargne

Qui n’a jamais rêvé d’or ? Les finances ne peuvent prétendre être différentes. Les ressources de la banque centrale sont abondantes, 2 436 tonnes en France. De nombreux investisseurs le considèrent comme sûr et rentable. Leur principale revendication est que ce métal précieux tangible reste protégé de la destruction. Jean-François Faure, président d’Aucoffre.com, site de vente d’or et d’argent, fait de l’or un outil de martingale qui permet aux propriétaires de communiquer sa valeur. « Quelqu’un qui veut de l’or est prêt à en payer le prix quel qu’il soit. Ce métal permet d’éviter de devenir pauvre. »

Cependant, l’inflation est bonne pour les prix de l’or. Le fait que les banques centrales augmentent les taux d’intérêt rend leur tarif plus cher. Les investisseurs se détournent momentanément du métal jaune et de sa baisse de prix. Jean-François Faure assure que : « Le coût de l’or s’est stabilisé depuis cet été. L’Euro a perdu de sa valeur et son comportement n’est pas le même qu’en dollar. La hausse des taux d’intérêt reste limitée et ne concurrence pas l’or actif. » Ainsi, même avec la forte baisse du métal précieux, l’or est toujours en hausse de 9% depuis octobre de l’année dernière, alors que les indices boursiers sont dans le rouge d’une année sur l’autre.

Vous ne paierez pas de TVA

La fiscalité change vos investissements du métal jaune en or. Ainsi, vous avez le choix entre deux solutions :

  • Taxe forfaitaire sur les objets précieux : lors de la revente, l’État taxe le montant total de la vente à 6,5% (pour les jetons) et 11,5% (pour les lingots).
  • Régime des plus-values lors de la cession d’un bien immobilier : vous pouvez choisir une déduction pour le temps de détention. L’impôt sur les plus-values est à 36,2% avant abattement annuel de 5%. En conséquence, après 22 ans, l’État n’impose plus vos revenus. À noter que le vendeur doit « être en mesure de déterminer sans ambiguïté la date et le prix d’achat du bien ou être apte à de justifier d’une détention du bien de plus de 22 ans ». Vous devez donc posséder des documents officiels prouvant l’acquisition.

Jean-François Faure jure que : « À l’achat, vos bijoux coûtent 3 à 4 fois le prix de l’or qu’ils contiennent. Vous devez rémunérer le joaillier qui l’a façonné, la TVA et vous remettrez la main à la poche lors de sa revente pour dédommager l’État. »