En se portant caution pour leur fils, ils risquent de se retrouver à la rue !

En se portant caution pour leur fils ils risquent de se retrouver à la rue !
© PEXELS

En se portant caution pour leur fils, ils risquent de se retrouver à la rue ! Ce couple de retraités normands appelle à l’aide.

En se portant caution pour leur fils, ils risquent de se retrouver à la rue ! Leur maison est en passe d’être saisie.

Le couple Hédoin risquent de finir dans la rue après s’être porté caution pour leur fils.

Margaret et Claude Hédoin se sont retrouvés dans le pétrin après s’être
portés caution solidaire du rachat d’une discothèque par leur fils à Urou-et-Crennes, dans l’Orne.

Le vendeur propose à leur fils de 27 ans de conclure un « crédit vendeur » d’un montant de 150.000€ correspondant au montant de la vente.

Le fils Hédouin devra rembourser 1717€ par mois sur sept ans. Le compromis de vente est signé le 25 avril 2014 chez un notaire.

Pour combler d’éventuelles soucis financiers que pourraient rencontrer leur fils au lancement de son activité, le couple se porte caution solidaire.

Le couple contracte un prêt personnel de 30 000€ pour financer des travaux d’aménagement dans la discothèque.

Un 1 après le rachat de la discothèque, le fils Hédouin ne parvient pas à s’en sortir. Il lui est impossible de rembourser son crédit.

Les choses ont en effet commencé à se compliquer lorsque le vendeur ne fournit pas les trois derniers bilans d’exploitation de son activité – documents normalement fournis avant la signature de l’acte de vente. Le fils signe quand même l’acte de vente, le 2 juin 2014.

Ce n’est que des mois plus tard que la famille Hédoin a finalement eu accès à ces informations. L’ancien gérant présentait de nombreux impayés.

L’activité ne fonctionne pas. S’ensuit un dépôt de bilan. Le fils Hédoin a préféré garder le problème pour lui et n’a donc pas prévenu ses parents.

Le 3 juin 2015, un huissier frappe à la porte de ses parents pour leur réclamer onze mois de mensualités impayées, l’équivalent de 19 000 euros.

« Comment se fait-il que nous n’ayons pas été prévenus plus tôt, dès le premier incident de paiement ? », s’alerte Claude Hédouin.

« Le vendeur et le notaire étaient au courant. Pourquoi ne nous ont-ils pas prévenus ? Nous aurions pu réagir rapidement », réagit Margaret.

Dans l’impossibilité de payer les 19 000 euros, le couple apprend en 2016 que leur résidence risque d’être hypothéquée.

« Le fait que notre maison pouvait être saisie en cas de difficultés rencontrées par l’activité de notre fils n’a jamais été mentionné dans l’acte de vente. Personne ne nous a informés le jour de la signature », s’indignait Claude Hédouin.

Leur maison va être mise aux enchères.

Ils n’auraient jamais pensé devoir un jour se séparer de leur maison à Fatouville-Grestain (Eure). Il s’agit d’une bâtisse construite de leurs mains durant plus de quinze ans.

S’ensuit alors une série de procédure durant laquelle ils essaient d’annuler la vente, mais sans succès.

Ils présentent un dossier de surendettement qui, lui, est accepté. Leur dette est étalée sur 2 ans. Ce qui a permis de bloquer l’hypothèque de la maison.

Mais ce début de mois d’octobre, le couple a appris que la saisie de la maison était de nouveau sur la table. Le 7 novembre prochain, une audience aura lieu afin de confirmer une date de mise aux enchères de leur maison.