Emmanuel Macron victime de tentative de meurtre, ce projet d’attaque contre le président sortant. On vous donne tout de suite les détails.
Alors qu’il est aujourd’hui engagé dans une rude bataille pour un second tour à suspense le 24 avril, avec un léger avantage dans les sondages par rapport à Marine Le Pen, Emmanuel Macron victime de tentative de meurtre, le point sur ce projet d’attaque contre le président sortant.
Emmanuel Macron victime d’une tentative de meurtre, les autorités sur le coup, les responsables identifiés.
C’était quelques années plus tôt, durant son voyage dans l’Est de la France pour honorer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale courant 2018, il avait été ce jour-là, la cible d’une tentative de meurtre orchestrée par un groupe de quatre hommes.
Un groupuscule a cherché à assassiner le président alors qu’il assistait aux commémorations du centenaire de la Grande Guerre en Moselle.
Quatre individus avaient été identifiés comme étant les auteurs de cette tentative de meurtre comme révélé par nos confrères de Libération en 2019.
A savoir Jean-Pierre Bouyer, un sexagénaire retraité Isérois, manifestement à la tête du groupe, son jeune protégé Antoine, ex-plongeur chez McDonald’s et âgé d’à peine 23 ans à l’époque des faits, ainsi que ses deux autres acolytes trentenaires Mickaël et David. Ils se faisaient nommer « les Barjols ».
Les policiers de la DGSI les avaient décrits comme étant « anticonstitutionnel, dénonçant le péril islamique, annonçant une guerre civile imminente et développant une forte appétence pour les techniques de survivalisme, paramilitaire, ainsi que pour l’armement« .
« J.P. voulait s’en prendre au Président ».
Jean-Pierre Bouyer avait commencé à être surveillé par les enquêteurs dès 2018, tandis qu’il proférait des menaces virulentes contre le mari de Brigitte Macron sur Facebook.
Il aurait confessé à un proche, un certain Henri vouloir frapper le président candidat avec un couteau en céramique, dont la lame aurait été indétectable aux portiques de sécurité, pendant « l’itinérance mémorielle » d’Emmanuel Macron dans l’Est.
Les policiers l’avaient alors immédiatement placé sur écoute. Par ailleurs, ses contacts étaient tous mis sous surveillance.
Antoine avait finalement avoué durant les interrogatoires qu‘« il n’y en avait pas un qui hésitait » durant la soirée du 5 novembre. David G. avait aussi, confirmé que « J.P. voulait s’en prendre au Président ».
Selon les aveux de Mickaël, le retraité « souhaitait acheter des armes, obtenir de l’argent en s’attaquant aux riches, et s’en prendre au chef de l’État ».
Accablé par ses acolytes, Jean-Pierre Bouyer avait fini par admettre qu’il avait proposé l’enlèvement de « gens riches avec des cartes à débit non limité », le meurtre d’Emmanuel Macron était « juste d’une solution balancée comme cela, sans plus », rajoutait-il.