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Elle se présente aux urgences pour un mal de tête pharaonique, les médecins lui trouvent une mygale venimeuse nichée dans son oreille

Elle se présente aux urgences pour un mal de tête pharaonique, les médecins lui trouvent une mygale venimeuse nichée dans son oreille
Elle se présente aux urgences pour un mal de tête pharaonique, les médecins lui trouvent une mygale venimeuse nichée dans son oreille !-© Shutterstock

Retour sur cette malheureuse expérience d’une sexagénaire des Antibes (Alpes-Maritimes) qui a fini aux urgences après avoir été piquée à plusieurs reprises par une mygale.

Elle se présente aux urgences pour des violentes céphalées, les médecins lui trouvent une mygale venimeuse nichée dans son oreille.

Elle se présente aux urgences, les médecins lui trouvent une mygale venimeuse nichée dans son oreille

Les soignants des urgences de l’institut d’Arnault Tzanck de Saint-Laurent-du-Var ont d’abord cru à une farce lorsque la victime leur a raconté qu’« une araignée est entrée dans son oreille droite! »

Alors qu’ils pensaient plutôt à la présence de blattes, ils ont finalement découvert une petite mygale toxique dans l’oreille de l’Azuréenne. La mygale en question mesurait « moins d’un centimètre ».

« En me réveillant, relate-t-elle, ma fille me dit: ‘Maman tu as une araignée sur ta joue’. D’un revers de main, j’ai alors poussé la bestiole qui s’est réfugiée aussitôt dans l’orifice le plus proche, mon oreille ».

« Elle m’a piquée plusieurs fois » !

« Nous avons essayé avec un lavement d’eau tiède, de la faire sortir mais en vain. Elle m’a piquée plusieurs fois. Alors ma fille m’a conduite aux urgences », poursuit la patiente auprès de nos confrères de Nice-Matin.

L’arachnide s’est avéré être une Macrothele calpeiana, plus connue sous son autre nom, mygale d’Andalousie, et dont la morsure est considérée comme étant dangereuse par les spécialistes. En juin dernier, cette espèce d’arachnide avait déjà été capturée dans le Var.

Atteinte d’une otite aiguë, la sexagénaire déjà sous antibiotique, se rétablit. Ses jours sont désormais hors de danger.

Son ascension sous les latitudes françaises serait notamment liée au transport d’oliviers centenaires, dans lesquels la mygale se réfugie désormais, rapportent nos confrères de tf1info.

« À l’origine, son habitat naturel était les chênaies, mais la déforestation en Espagne l’aurait conduite à en trouver de nouveaux ».