Elle cumule emploi et retraite pendant 15 ans, elle doit aujourd’hui la coquette somme de 160 000 euros au fisc. Les détails.
Cette retraitée cumule emploi et retraite pendant 15 ans, elle doit maintenant 160 000 euros au fisc.
Cette habitante de Chaumont-en-Vexin (dans L’Oise) a appris la mauvaise nouvelle en septembre 2022 : elle doit 160 000 euros au Trésor Public. Dominique Lucas assure n’avoir jamais eu connaissance de cette interdiction.
« Je n’en croyais pas mes yeux, confiait-elle à la vue du courrier provenant des finances publiques. Il a fallu que je relise plusieurs fois le montant que l’on me réclamait. Il a bien fallu que je me résigne même si le chiffre paraissait incroyable. », poursuivait Dominique Lucas.
Entre 2003 et 2019, la retraitée avait en effet cumulé deux sources de revenus. Elle exerçait comme étant un agent territorial au sein de son village et touchait parallèllement sa retraite anticipée d’agent de la fonction publique à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur.
« Je ne comprends pas pourquoi on me réclame cette somme aujourd’hui, alors que l’on ne m’a jamais informée de rien auparavant », révèle-t-elle à L’impartial comme rapporté dans les colonnes du magazine Capital.
« Nous sommes les premiers peinés de cette situation. Il faut comprendre que la somme lui est demandée aujourd’hui seulement, car à la suite de son départ définitif à la retraite, les caisses se sont penchées en détail sur son dossier. », précise auprès de L’impartial, Sébastien Jules, directeur des services de la municipalité de Chaumont-en-Vexin.
« J’espère échapper au surendettement » !
Pour obtenir un recours, Dominique Lucas a adressé un courrier à la préfecture ainsi qu’au président de la République. Sébastien Jules ignore si, lors de l’embauche en 2003, la mairie était au courant de la situation. Cette année-là, il n’était pas encore en poste.
« J’espère échapper au surendettement, car j’ai travaillé toute ma vie et je n’ai jamais eu de dettes. Il est impossible pour moi de rembourser une telle somme aujourd’hui ! », conclut la victime.