Eau robinet : des dizaines de communes iséroises sans eau potable dans les prochains jours. Plus de détails dans les lignes qui suivent…
Ces communes dans une situation vraiment compliquée
Selon la direction départementale des territoires, « les indicateurs de niveau des nappes phréatiques dans lesquelles on puise l’eau potable » sont extrèmement bas dans la région du Nord-Isère.
Cette situation préoccupante met en avant la sévérité de la sécheresse dans la région et soulève des inquiétudes quant à la disponibilité de l’eau potable dans les prochains jours.
Selon Emmanuel Cuniberti, représentant de la direction départementale des territoires (DDT), le Nord Isère connaît une situation particulièrement difficile cette année. La cause ? En raison de la structure des nappes phréatiques, qui diffère de celle de la moitié sud du département.
Malgré les pluies du printemps et les orages de l’été qui ont été bénéfiques pour les sols, les montagnes et les vallées conservent leur verdure luxuriante.
Eau robinet : des dizaines de communes sans eau potable dans les prochains jours
Toutefois, ces précipitations printanières n’ont pas suffi à recharger les nappes phréatiques, puisant leurs origines dans « d’anciennes langues glaciaires, profondes » et lointaines. Ces nappes ont subi et continuent de subir les conséquences du déficit pluviométrique de l’hiver dernier.
Il y a environ un an, une situation similaire avait été observée dans la région, mais cette fois plus au sud, affectant près de quarante communes, dont Miribel-les-Echelles.
Une menace préoccupante plane jusqu’ici sur plusieurs dizaines de communes situées dans le Nord-Isère. L’eau potable pourrait bien manquer dans la région de l’Amballon, du côté de Vienne, en Nord-Isère.
En effet, depuis que le nord du département a été placé en alerte sécheresse il y a quelques jours, Vienne Condrieu Agglomération a tiré la sonnette d’alarme le vendredi 21 juillet concernant le risque imminent de pénurie d’eau potable.
Les habitants de la région sont désormais appelés à faire preuve de prudence dans leur consommation d’eau. L’agglomération signale une « tension très forte sur la ressource en eau » au niveau du puits de la Détourbe, comme rapporté par Le Dauphiné libéré.