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Eau contaminée : attention, 7 bouteilles d’eau sur 9 contiennent des microplastiques, selon une étude publiée ce mercredi 20 juillet 2022 par l’association Agir pour l’environnement.
« 78 % des eaux testées contiennent des microparticules de plastique »
Cette dernière a en effet passé au crible l’eau de neuf bouteilles en plastique les plus consommées par les Français. « 78 % des eaux testées contiennent des microparticules de plastique », alerte l’association.
Son objectif est d’« alerter les pouvoirs publics sur l’urgence de sortir du plastique, avec en priorité l’interdiction des bouteilles en plastique ».
9 bouteilles d’eau minérale en plastique les plus vendues en France ont fait l’objet de cette enquête en question, aussi bien plates que pétillantes. Les voici :
- Badoit
- Carrefour (Source Monclar)
- Cristaline
- Evian (bouteille 100 % recyclée en version 50 cl et 1l)
- Perrier (bouteille bleue « Fines bulles »)
- Vittel (en version 1 l)
- Vittel Kids (pour les enfants, en 33 cl)
- Volvic (50 cl).
7 bouteilles d’eau sur 9 sont contaminées par des microplastiques
Dans cette étude, Agir pour l’environnement a sollicité la collaboration du laboratoire Labocea, spécialisé dans l’étude des microplastiques et de la qualité de l’eau de consommation humaine.
Parmi ces bouteilles, seule l’eau des bouteilles des marques Volvic et Carrefour ne présente pas de microplastiques.
« Ce sont des particules de moins de 5 millimètres et les quantités sont souvent faibles mais très variables, allant de 1 à 121 microparticules par litre ».
Celle des bouteilles de Vittel, Perrier, Evian, Cristaline et Badoit en contient, une à sept microparticule(s) par litre.
La petite bouteille pour enfant de la marque Vittel en contient beaucoup plus que les autres, à savoir 121 microparticules par litre.
Les principaux plastiques, rapporte le site francebleu.fr, sont le Polypropylène (PP), le Polyéthylène (PE) ainsi que le Polyéthylène Terephtalate (PET).
Selon Magali Ringoot, de l’association en question, « la contamination provient de l’emballage, que ce soit de la bouteille, du bouchon ou du capuchon« .
« Le plastique poursuit-elle, n’a rien à faire dans l’eau embouteillée. Les additifs sont soumis au secret industriel donc nous ne savons pas exactement à quel cocktail chimique nous sommes exposés. »
Selon Nathalie Gontard, spécialiste des emballages à l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), « le plastique se dégrade inexorablement et il commence à se dégrader avant même que nous ayons commencé à consommer l’eau. »