Disparition d’Emile : le coupable démasqué ? Cette théorie choc qui pourrait tout changer dans l’enquête… On vous fait le point ici.
Disparition d’Emile : le coupable démasqué ? Cette théorie choc qui pourrait tout changer dans l’enquête
La disparition du petit garçon de deux ans et demi au Haut-Vernet n’est toujours pas résolue. L’enquête se poursuit afin de retrouver sa trace.
La Dépêche a rencontré Me Georges Catala, un avocat qui a déjà traité une affaire identique depuis 1996. Il accompagne les parents de Marion Wagon depuis 27 ans. Selon le pénaliste, il est fort probable que le coupable soit une personne proche de l’enfant.
“[Les enquêteurs] se sont sûrement intéressés au premier cercle pour voir si derrière des masques de douleur ne se cachent pas des gens qui ricanent comme dans l’affaire du petit Grégory”, indique l’expert, en faisant allusion au drame qui a marqué les Vosges en octobre 1984.
“Après, il faut vérifier les habitants du hameau. Cela devrait aller vite. Enfin, on ne peut pas négliger la possibilité d’un grand prédateur”, suggérait Me Catala, persuadé de l’implication d’un adulte dans cette affaire troublante.
“De Fourniret à Emile Louis ou, plus récemment, Nordahl Lelandais, ces gens existent et cette hypothèse reste prégnante(…) Pour enlever sans laisser la moindre trace, pour ce que j’ai lu dans les journaux, un petit garçon de 2 ans dans un hameau minuscule où tout le monde se connaît, il faut, malheureusement, un certain savoir-faire”, explique Georges Catala.
« Il y a eu intervention d’un adulte » !
« Je suis persuadé qu’il n’est plus dans le village, on a fouillé 97 hectares de terrain », confie un gendarme.
« C’est un véhicule qui passe un peu vite. Un conducteur qui, au lieu de réagir normalement, déraille. Je suis sûr que le corps n’est pas dans la commune, tout a été retourné. Il a été déplacé. Il y a eu intervention d’un adulte, qu’il soit mort ou vivant. », avance pour sa part, le maire du Vernet.
Au cœur du village, un couple s’interroge sur la famille d’Emile. Michel, qui a activement pris part aux premières recherches, reste perplexe quant au comportement étrange du père et du grand-père dès les premières heures de la disparition.
« Ils étaient vraiment nonchalants, l’ambiance était bizarre, le père fumait la pipe, ça m’a marqué, c’était comme si on ne recherchait pas un enfant vivant. », témoigne-t-il.
D’autres volontaires partagent ce sentiment de malaise tout au long des opérations de recherche. « Les parents apparaissent trop calmes, trop maîtres de leurs émotions ».