Le médecin le plus médiatisé de la période du confinement due à la pandémie à la Covid-19 se retrouve aujourd’hui dans une situation inconfortable. Didier Raoult, c’est fini : cette terrible décision qui vient de tomber.
En raison des éventuels « manquements graves » observés dans le cadre de l’exercice de ses fonctions aux commandes de l’IHU Méditerranée Infection, la carrière du célèbre professeur est remise en cause. Didier Raoult, c’est fini : cette terrible décision qui vient de tomber !
« Tout ça pour ça… »
Le mercredi 14 septembre dernier, vers midi, le grand conseil d’administration de l’IHU ou Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection a enfin entériné la nomination du successeur du très controversé microbiologiste, Didier Raoult. C’est le professeur Pierre-Edouard Fournier qui a été en effet choisi pour diriger cet établissement.
Un choix qui laisse un goût extrêmement amer à beaucoup. « Tout ça pour ça ! » ironisait ainsi le syndicat CGT FERC Sup affilié à l’université Aix-Marseille dans un communiqué officiel, faisant part d’une « mascarade de succession« .
De son côté, le Dr Yolande Obadia, l’une des figures proues de cet institut, a décidé de quitter le navire alors que son mandant ne prendra fin qu’au courant du mois d’avril de l’année 2026.
« Suite à la prise de fonction du Pr Pierre-Edouard Fournier comme nouveau directeur, déclarait-elle, j’ai pris la décision d’informer le Conseil d’Administration de l’IHU de mon souhait de ne pas aller au bout de mon mandat ».
Si elle ne s’est pas encore prononcée, de façon très claire, sur la véritable raison de son départ, il s’agirait, selon une source proche du dossier, d’une façon pour la présidente de rendre hommage à l’iconoclaste microbiologiste Didier Raoult. Le Conseil d’administration de l’IHU organisera une réunion extraordinaire le vendre 30 septembre 2022 pour décider sur son remplacement.
Cette décision radicale prise par le successeur de Didier Raoult !
En prenant ses fonctions sous une foudroyante tempête médiatique, le nouveau directeur a dû prendre des mesures contraignantes vis-à-vis de son prédécesseur.
« Je me suis assuré que tous les essais cliniques en cours, relevant de la recherche impliquant un humain, soient suspendus dans l’attente de la régularisation de la situation », assurait-il dans une déclaration relayée par l’AFP. Affaire à suivre…