Didier Raoult accablé par des graves accusations. Il aurait commis des graves manquements pour lesquels une enquête est en cours.
Le microbiologiste est actuellement dans une situation difficile. Ses recherches pour soigner le Covid-19 auraient finalement été qu’un véritable fiasco. Il aurait dans la foulée, commis de gros manquements. Didier Raoult accablé par des graves accusations.
Ces essais cliniques auraient impliqué des humains, frauduleux et dangereux. Plus de détails dans les prochaines lignes de notre article.
Didier Raoult impliqué dans des essais cliniques potentiellement frauduleux.
Ce 27 avril 2022, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) révèle avoir mis la main sur de gros manquements commis par le Pr. Didier Raoult.
Ces essais cliniques potentiellement frauduleux ont été commis au sein de l’IHU Méditerranée Infection.
L’ANSM entend saisir la justice. L’agence « engage des poursuites administratives » pour ces « graves manquements et une non-conformité à la réglementation des recherches impliquant la personne humaine (RIPH), notamment sur le plan éthique ».
Faire intervenir des personnes humaines dans des essais cliniques est puni par la loi.
L’ANSM aurait, en outre, effectué de nombreux contrôles auprès de l’équipe de Didier Raoult.
Une « utilisation de combinaisons d’antibiotiques différentes des recommandations internationales » a été effectivement dénotée. Des essais cliniques effectués sur des personnes. Un manquement dangereux pour les patients.
L’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM) a ouvert une enquête autour de cette affaire en vue de découvrir ce que cache l’IHU de Didier Raoult par rapport à ces essais cliniques humains.
Les éléments ne suffisent pas pour amener le Pr. Didier Raoult devant les tribunaux. Si de nouveaux éléments viennent s’ajouter au dossier, l’iconoclaste infectiologue et virologue va être traduit en justice.
1 an d’emprisonnement et une amende de 15 000 € en jeu.
Néanmoins, Didier Raoult reste dans le viseur des organismes de santé. Il est par ailleurs, accusé d’autres manquements, notamment par rapport aux codes de la profession de médecin.
L’ANSM s’attende à ce que l’enquête soit concluante pour éviter des débordements et la mise en danger des patients.
Selon le code de la santé publique, « pratiquer ou faire pratiquer une recherche impliquant la personne humaine« sans autorisation est puni d’1 an d’emprisonnement et d’une amende de 15 000 €. Une sanction qui pourrait s’appliquer au présumé futur ministre de la Santé.