Deux Bulgares mis en examen et incarcérés à Paris pour piratage de cartes bancaires. On vous en dit plus à travers notre article.
Deux Bulgares mis en examen et incarcérés à Paris pour piratage de cartes bancaires. Il compte jusqu’à l’heure où on écrit ces lignes, quelque 300 victimes pour un préjudice estimé à 39.000 euros.
Ce nouveau phénomène de piratage de cartes bancaires à partir d’un automate de paiement du parking de l’hôpital Henri Mondor à Créteil.
Deux hommes ont été soupçonnés d’avoir piraté des cartes bancaires. Il s’agit de deux Bulgares qui ont opéré selon un tout nouveau mode opératoire. Ils ont été mis en examen ce vendredi au tribunal judiciaire de Paris et incarcérés, révèle l’AFP.
Les deux hommes sont âgés respectivement de 41 et 43 ans. Ils ont été arrêtés mercredi, dans le cadre d’une enquête ouverte depuis février et confiée à la Brigade des fraudes aux moyens de paiement (BFMP), révèle une source proche du dossier.
C’est ce vendredi qu’ils ont été mis en examen par un juge d’instruction parisien pour « escroquerie en bande organisée, accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, et extraction frauduleuse de données dans un système de traitement automatisé de données », poursuit la source judiciaire.
L’un a été placé en détention provisoire. L’autre quant à lui, a demandé un débat différé sur ce sujet et a été directement incarcéré en attendant.
Les investigations ont débuté après que le Groupement des cartes bancaires CB a informé les services de police de ce nouveau phénomène de piratage de cartes bancaires à partir d’un automate de paiement du parking de l’hôpital Henri Mondor à Créteil.
Ils ont fait quelque 300 victimes pour un préjudice de 39000 euros.
Alors que les victimes payaient le parking, un boîtier installé frauduleusement dans l’automate captait en même temps des données et permettait à ces malfaiteurs de procéder quasi simultanément à des retraits dans des distributeurs automatiques, d’un montant de 400 euros à chaque fois.
Les enquêteurs ont par la suite, découvert d’autres boîtiers de piratage. Ce phénomène a déjà fait quelque 300 victimes, révèle nos sources et ce, pour un préjudice de 39.000 euros.