Des pièges gratuits de la mairie pour lutter contre les moustiques-tigres

Des pièges gratuits de la mairie pour lutter contre les moustiques-tigres
Des pièges gratuits de la mairie pour lutter contre les moustiques-tigres !-© iStock

Des pièges gratuits de la mairie pour lutter contre les moustiques-tigres. Plus de détails dans nos prochaines lignes.

Des pièges gratuits de la mairie pour lutter contre les moustiques-tigres

« Il y a de plus en plus de moustiques-tigres ! Ça a commencé il y a quelques semaines. Les gens se font piquer régulièrement. On en a marre. On se gratte tout le temps », Raconte à France 3 Périgord, Roselyne Léonce qui ne peut plus profiter de sa terrasse.

Michel et Roselyne Léonce ont déjà tout essayé mais rien ne semble marcher. Ce n’est malheureusement pas un cas isolé en Boulazac-Isle-Manoire au point que la mairie a distribué 1 500 pièges gratuitement.

Des pièges supposés stopper la reproduction des moustiques-tigres. En partenariat avec l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine, la mairie a mis en place cette opération visant à lutter contre l’invasion des moustiques.

« On espère que ça va marcher, on s’est dit : « Pourquoi pas ? » », espèrent Roselyne et Michel. Le piège en question est un « contraceptif » à moustique.

« Il y a un sachet avec quatre produits. Il y a des phéromones qui vont attirer par leur odeur la femelle moustique et après, il y a trois insecticides qui sont censés tuer les larves« , explique Jean-François Pinson, adjoint en charge des finances à la mairie de Boulazac.

« Tous les quinze jours, on doit vérifier le nombre de moustiques, s’il y a présence de larves ou pas et dans quelle proportion« , indique Christian Tanne.

« On était surpris de l’engouement » !

À Boulazac-Isle-Manoire, les habitants s’attendent tous à la réussite de cette expérimentation.
La mairie invite tout de même à continuer la mise en place des autres précautions contre le moustique tigre. A savoir la chasse aux eaux stagnantes.

Lors de la distribution des pièges anti-moustiques les 30 juin et 1er juillet derniers, une impressionnante file d’attente s’est formée devant la mairie. Jean-François Pinson a admis être surpris par cet enthousiasme. « On était surpris de l’engouement », avoue-t-il.