Des courses presque gratuites pour leurs proches : trois caissières condamnées à des peines de prison avec sursis

Des courses presque gratuites pour leurs proches : trois caissières condamnées à des peines de prison avec sursis
Des courses presque gratuites pour leurs proches : trois caissières condamnées à des peines de prison avec sursis !-© iStock

Des courses presque gratuites pour leurs proches : trois caissières de l’Intermarché condamnées à des peines de prison avec sursis.

Des courses presque gratuites pour leurs proches : trois caissières de supermarché condamnées à des peines de prison avec sursis

Profitant de leur position, ces trois caissières ont discrètement sous-facturé les chariots de courses de leurs proches, appliquant des tarifs bien inférieurs aux prix réels.

En guise d’exemple, rapporte France Bleu, elles ont facturé seulement 46,28 euros à l’un de leurs proches, au lieu du montant réel de 394,85 euros. Elles ont procédé de la sorte jusqu’à ce qu’elles ne se fassent repérer en octobre 2022.

Ce stratagème a perduré plusieurs mois. Le préjudice subi par le supermarché est estimé à environ 16 000 euros.  « On n’avait pas conscience que ça allait prendre une telle ampleur«, réagit la direction d’Intermarché.

Ces trois caissières de l’Intermarché de Loos-en-Gohelle ont été poursuivies en justice pour « vols aggravés par ruse en réunion ».

Le 6 juin dernier, le verdict est tombé : « la caissière à l’origine de ces chariots au rabais a été condamnée à 10 mois de prison avec sursis, ses deux collègues ont écopé de six mois de prison avec sursis par le tribunal de Béthune. Les trois ex-caissières ont également été condamnées à payer 10.000 euros de provisions à valoir sur les dommages et intérêts du supermarché« , relaient nos confrères.

« Je voulais juste aider.« 

Lors du procès, l’une des caissières a tenté de se justifier en déclarant : « Je suis gentille, je voulais juste aider. »

Ce à quoi la présidente du tribunal a rapidement répliqué : « Quand on vole des aspirateurs et des cafetières, on n’est pas des Robins des Bois qui militent pour le bien commun(…) Si vous n’aviez pas été prises en flagrant délit, vous auriez continué ? »

Les prévenues, licenciées pour faute grave à la suite de leurs méfaits, ont répondu par un « oui ».

Elles ne sont malheureusement ni les premières, ni les dernières à se livrer à de telles pratiques délictueuses au sein des supermarchés.