Europe 1 nous informe qu’une circulaire gouvernementale à propos d’éventuels délestages cet hiver serait prochainement confiée aux préfets. D’ailleurs, l’exécutif a fait part de quelques consignes. Découvrons lesquelles !
Une situation énergétique sans précédent
La baisse de capacité des centrales nucléaires et celle des centrales hydroélectriques (due à la sécheresse) en sont déjà une chose. Il ne reste plus que l’arrivée de l’hiver pour compléter le tableau, favorisant les pannes d’électricité. Le gouvernement prend toutes les mesures pour éviter les délestages généralisés et incontrôlables. Par exemple, des campagnes de sensibilisation, la météo d’électricité, etc. Cependant, l’État mise aussi sur des délestages, c’est-à-dire un black-out contrôlé pouvant aller jusqu’à 2 heures. Cela, si les tensions du réseau électrique sont trop élevées.
Matignon détaille les consignes à suivre en cas de délestages cet hiver. Même si elles sont exceptionnelles et utilisées uniquement en « dernier recours », ces coupures de courant impacteraient sévèrement la vie quotidienne des Français. À savoir : difficulté à contacter les services d’urgence, pas d’ascenseurs, pas d’internet, supermarchés fermés, etc.
Délestages : tout commence par la population
D’après le document dont dispose Europe 1, une des principales directives pour les préfets est d’inciter les habitants, en tant qu’acteurs locaux, à faire preuve de modération en multipliant les éco-gestes. De plus, on invite les gens à soutenir ceux qui sont vulnérables.
D’autre part, la circulaire fournit des détails supplémentaires sur la durée réelle des pannes d’électricité, les assistances fournies ou les mesures prises dans les écoles.
Les consignes du gouvernement
Si les pannes étaient censées ne pas dépasser 2 heures, elles pourraient durer plus longtemps pendant que les pylônes se restaureront. Ensuite, les réseaux téléphoniques et Internet ne seront pas disponibles durant le délestage. Il se pourrait aussi qu’ils soient instables au redémarrage.
Puis, les centres d’appels d’urgence, la gendarmerie et les postes de police doivent être renforcés deux heures avant et deux heures après le délestage.
En outre, on ne pourrait pas joindre les urgences en cas de panne de courant. De ce fait, les préfets ont eu l’ordre de mettre à disposition 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 une présence humaine aux Hôtels de Ville pour les accompagner vers les services compétents. Enfin, quand un délestage survient, les écoles devraient fermer la demi-journée où des coupures sont à prévoir.