Découvrez pourquoi les fruits et légumes d’aujourd’hui manquent de goût. On vous explique tout dans nos lignes qui suivent…
Découvrez pourquoi les fruits et légumes d’aujourd’hui manquent de goût
Mais pourquoi donc « les fruits n’ont-ils plus le même goût qu’avant » ? L’équipe rédactionnelle d‘Il Est Encore temps vous en dit plus à ce sujet.
Dans un passé pas si lointain, notre alimentation était régie par la disponibilité immédiate des produits que nous avions sous la main. Cette notion, en apparence insignifiante, revêtait en réalité une importance capitale.
Il y a quelques années, la durée entre la cueillette des fruits et légumes et leur arrivée sur les étals des points de vente était considérablement réduite, avec peu d’intermédiaires dans le processus.
Nous ne pouvions nous délecter que des fruits et légumes que la saison nous offrait à ce moment précis, et une fois épuisée… les tomates, par exemple, disparaissaient de nos assiettes, souligne tameteo.com.
De nos jours, les choses ont changé. La raison ? Elle ne vous est certainement pas méconnue. « C’est qu’ils cueillent le fruit sans le faire mûrir et c’est comme ça qu’il vient ». En vrai, « Il n’est pas cueilli sans avoir mûri ».
Effectivement, cette méthode repose sur la récolte des fruits dès lors que la taille est bon pour la vente, en veillant à ralentir leur processus de maturation.
Ce prix à payer pour obtenir « un fruit qui dure plus longtemps » !
En voulant obtenir « un fruit qui dure plus longtemps« , ces méthodes utilisées dans d’immenses chambres froides finissent par altérer le développement du produit.
Lorsqu’il arrive finalement sur les étals du marché, le fruit peut sembler mûr à l’extérieur, mais il lui manque quelque chose à l’intérieur. Les éléments essentiels responsables des arômes (sucres et composés volatils) n’ont pas encore atteint leur apogée de saveur.
Nous souhaitons des spécimens qui résistent au temps, qui séduisent par leur beauté et qui restent abordables. Pour répondre à ces attentes, « des améliorations génétiques ont été mises en œuvre grâce à des croisements de variétés« , accordant la priorité « au rendement, à l’apparence ou à la taille, plutôt qu’à la saveur ».
Ces méthodes ne font pas appel aux organismes transgéniques, mais certaines techniques génétiques innovantes, comme c’est le cas de CRISPR-Cas9, se penchent sur la restauration du goût des tomates.